Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

lundi 30 mai 2011

"Quand, dans une fête, le saule pleureur se pointait, l'ambiance s'en ressentait". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet"

@@@

Jean-Gabriel Domergue (1889-1962)

   Il est le frère de René Domergue et petit cousin d'Henri de Toulouse-Lautrec, nouvelliste, critique d'art, puis rédacteur à La Liberté et à L'Écho de Paris. Il est élève au Lycée de Bordeaux, puis à Paris au Lycée Rollin, il est passionné de dessin. Il est ensuite élève des Beaux-Arts de Paris. En 1939, il réalise l'affiche du premier Festival international du film de Cannes, rapidement interrompu en septembre 1939, lors de la mobilisation générale. En 1950, il est élu membre de l'Institut de France (Fauteuil 14), et devient conservateur du Musée Jacquemart-André de 1955 à 1962. Il y organisa des expositions sur la peinture de Van Gogh, Toulouse-Lautrec, Goya... Il vécut à Cannes dans la Villa Fiesole (devenue depuis Villa Domergue) avec sa femme, sculpteur, Odette Maugendre-Villers.
   La parisienne est l'un des sujets favoris de ce peintre « mondain » : « Je suis l'inventeur de la pin-up » dit-il. Il eut pour modèle Nadine Lhopitalier, future Nadine de Rothschild. Les couples aux courses, à l'opéra, au théâtre... ou encore des femmes nues, à demi nues, toujours très coquettes et à la pointe de la mode. 
   Ses femmes sont légères, un rien minaudant, toujours élégantes et donc venant d'un milieu aisé. Son art s'accommode aussi bien de l'huile que de techniques mixtes. Il sait rendre, en quelques traits, un frais minois et l'attitude mi-enfantine mi-sensuelle d'un modèle. Portraitiste toujours juste, il capte souvent l'oeil pétillant, la bouche avide, le modelé d'une chair. Son art est dans la transparence, dans l'élégance un rien désincarnée car il n'y a pas d'érotisme dans ses tableaux. Juste l'ébauche d'un coup d'oeil coquin
    Le catalogue raisonné de l'artiste est actuellement en préparation par Noé Willer, expert de l'artiste.
@@@

"Oui, je fais exprès du rentre-dedans à cet homme politique... 
Pour voir s'il est digne de confiance et...
Heu... Je crois que c'est mal barré et... 
Monsieur le directeur, je vous en prie, 
n'enlevez pas votre slip Petit-Badaud(c) 
je vous en supplie..."
"Pierrette au masque"

@@@

"En fleurs je suis, peut-être, 
mais si je reste seule dans cette cage dorée,
une semaine de plus, 
ce sont des chrysanthèmes qu'on me fera parvenir"
"A l'ombre d'une jeune fille en fleur"

@@@

"Cette chaleur... Hum... Si tu savais à quoi ça me fait penser...
- A une bonne glace, ma chérie, peut-être?"
"Summer"

(Leur couple battait de l'aile, c'était indubitable)

@@@


(Ce parfum viril avait, auprès des femmes, d'étranges conséquences)
"La garçonne" (détail)

@@@


(En raison de son chapeau en plumes de paon, 
cette élégante se croyait inaccessible. 
Les malfrats qui vinrent la voler et la violer 
lui démontrèrent le contraire)
"Élégante au chapeau à plumes"

@@@


Blanche Baptiste

Aucun commentaire: