Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

mercredi 23 novembre 2011

"Le Monde ne tourne pas rond, affirmait régulièrement ce poivrot philosophe". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet"


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« Chaque pas mène vers un résultat escompté ; 
l’espoir se mesure au degré de combativité. »

Fatou Diome
"Le Ventre de l’Atlantique"
"J'mentraîne pour les prochaines échéances électorales"

et-alors.net (C) Uderzo/Goscinny.

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"La protection sociale, j'y tiens,
comme à la prunelle de l'oeil
de verre d'un mien ami..."

Sarkozy en guerre 
contre les fraudeurs
(ses amis politiques
et les chefs d'entreprises
qui inondent sa campagne?)

   (...) "Frauder la sécurité sociale, c’est voler » (et frauder le suffrage universel, c'est quoi, hé, bille de c...?): ce message, Nicolas Sarkozy l’a martelé (avec l'accent allemand?) mardi à Bordeaux devant plus de 3.000 personnes. Lors d’un discours prononcé dans la ville de l’ancien Premier ministre Alain Juppé (tiens, tiens... mais pourquoi ancien Premier ministre? N'est-il pas celui des Affaires qui lui sont étrangères?), avec des accents (p'tain cong...) de meeting électoral, le chef de l’Etat s’est posé en «garant» et en «protecteur» du modèle social issu du Conseil national de la Résistance (ça mange pas de pain...) pour mieux en défendre les réformes (qui détruisent ce modèle) et, surtout, en fustiger les fraudeurs (fraudeurs des réformes? du modèle? heu... on n'a pas tout compris, là)
(extrait de l'article de - médiocre as usual - propagande que vous pouvez éventuellement 
- si vous n'avez rien d'autre à faire - retrouver à l'adresse suivante)

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"Seul Godzilla peut empêcher le Japon de brader son agriculture...
- Hihihi... Qu'elle croit. Cela fait longtemps que je suis acquis
au monde ultra-libéral... et j'ai d'ailleurs toujours aussi faim.
Miam... Miam... quelle peau délicate..."

TPP : le Japon s'apprête 
à sacrifier son agriculture
(Quoi? Comment cela se fait-ce?)
Mathieu Gaulène

   (...) Le Trans-Pacific Strategic Economic Partnership est un traité de libre-échange (ah, cette liberté de pourrir les échanges commerciaux revendiqué par le capitalisme mondialisé... tout un poème...) visant à intégrer les économies de l’ensemble des pays de la région Asie-Pacifique. A l’heure d’aujourd’hui, neufs pays sont concernés par les négociations - Bruneï, le Chili, la Nouvelle-Zélande, Singapour, les Etats-Unis (tiens? Pourquoi eux?), l'Australie, le Vietnam, la Malaisie et le Pérou (?). La décision prise par le gouvernement japonais de participer à cette zone de libre-échange a surpris par sa rapidité l’opinion publique qui tente de comprendre de quoi il s'agit.
   La crainte que suscite le TPP chez certains Japonais concerne avant tout l’agriculture, bien que la supression concernera également les biens manufacturiers et les services. Sur ce sujet qui mêle alimentation et tradition, la réaction de la population peut être épidermique (naturelle, ça sonne mieux nous trouvons...). L'agriculture japonaise reste relativement peu productiviste et bénéficie encore d’un fort cadre protectionniste qui la protège de toute concurrence. Selon les opposants au TPP, si cette zone de libre-échange voyait le jour, les régions agricoles déjà ravagées par le séisme du 11 mars et ses suites subiraient la concurrence des produits agricoles américains ou australiens à bas coûts. L’autosuffisance alimentaire du Japon déjà très basse pourrait alors fortement diminuer, passant de 39% à 13%, ce qui rendrait le pays dépendant des fluctuations du marché sur les produits alimentaires. De fait, l'objectif du gouvernement de faire passer l'autosuffisance alimentaire du Japon à 50% d'ici à 2020 paraît dans ces conditions irréalisable.
   L’agriculture biologique pourrait aussi, face à la concurrence de pays productivistes, connaître un sérieux revers. Les pro-TPP ne cachent d’ailleurs pas leur volonté d’accroître la productivité de l’agriculture japonaise et de mécaniser les campagnes. Mais surtout, la crainte des opposants, à tort (à tort? Monsanto? vous rigolez...) ou à raison, est de voir la firme Monsanto manœuvrer en coulisses pour imposer ses semences OGM aux paysans japonais. Par ailleurs, la zone de libre-échange concerne également les services et les biens (ben, évidemment, pourquoi se gêner quand on peut faire du fric avec tout), ce qui suscite une certaine méfiance des industries face aux produits à bas-coûts des autres pays asiatiques. Sans parler du dumping social que pourrait entraîner (qu'entraînera) une telle concurrence. (Bienvenue, Monsieur le Japon, dans la libre concurrence que vous avez pratiquée pendant de nombreuses années à notre détriment...) (...)

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"Allo, Pôle Emploi? 
On m'a dit qu'il y aurait de l'avenir chez vous. 
C'est vrai? Comment ça on m'aurait menti... 
Ben m... alors... Je me disais aussi..."

Les salariés de PSA 
veulent un avenir
William Molinié


   (...) Désormais, les salariés attendent une réponse claire (ahaha...). « Car nous avons des crédits sur le dos (tant pis pour vous?). Il faut que nous anticipions (notre chômage?). Alors, la direction a-t-elle l'intention de fermer l'usine d'Aulnay-sous-Bois ? Oui ou non ? », questionne Salah, un salarié, qui regrette le silence de la direction à ce sujet. « On ne peut pas tergiverser ainsi avec la vie de milliers de familles », s'indigne Claude Bartolone, président socialiste du conseil général du 93 (ah bon? Quelle loi l'interdit, cher élu PS?). « De toute façon, il faut se tirer d'ici. On n'a pas d'avenir dans cette boîte », glisse, résigné, un ouvrier (l'avenir vu dans une boîte capitaliste... qu'on m'explique...).(...) 


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Benoît Barvin

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