Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

samedi 7 janvier 2012

"Le Comte Dracula avait une prédilection pour les oranges sanguines". Benoît Barvin in "Pensées contrefaites"


¤¤¤
Pensées pour nous-mêmes:

(QUAND TU VEUX QUELQUE CHOSE, SOIS CETTE CHOSE)


¤¤¤
"Shéhérazade, hier soir, certainement
à cause de tes ragnagnas, ton histoire
de ce peuple guerrier qui
venait fouler aux pieds notre civilisation
m'a donné des cauchemars...
Ce soir, j'exige que tu me fasses rêver."
"Les Mille et Une nuits"
islamstory.canalblog.com

Retrait des Américains d'Irak :
le chaos en cadeau d'adieu

Chems Eddine CHITOUR

   (...) « On dit que le calife Haroun Errachid envoya comme cadeau à Charlemagne empereur d'Occident, à Aachen, une clepsydre, une horloge à eau, la première au monde à pouvoir mesurer le temps. Charlemagne envoya ce qu'il avait de mieux comme cadeau, des lévriers. »
   Voilà résumé en une phrase le niveau de Bagdad il y a de cela 1200 ans comparé à l’Occident d’alors. Mieux encore, les Irakiens héritiers de la Mésopotamie avec Hammourabi qui fut le premier roi à édicter un corpus juridique, le fameux Code d’Hammourabi il y a de cela 34 siècles. (...) 
   (...) En octobre 2006, la revue médicale The Lancet estimait le nombre de décès irakiens imputables à la guerre à 655.000. L’institut Opinion Research Business a estimé à plus de 1000.000 le nombre de victimes irakiennes entre mars 2003 et août 2007. La guerre a provoqué l’exode d’au moins deux millions d’Irakiens. Ceci sans parler des dégâts occasionnés par le Programme « pétrole contre nourriture » : plus de 500.000 enfants seraient morts de maladie et de malnutrition. Les dommages aux infrastructures civiles sont immenses : les services de santé sont pillés. Il y a eu une détérioration des canalisations d'eau et la dégradation des bassins hydrographiques du Tigre, de l'Euphrate. Il y a de plus, augmentation de l'insécurité générale (pillages, incendies et prises d’otage), suite à la désorganisation totale des différents services publics tels que les forces de l’ordre. De nombreux centres historiques ont été détruits par les bombardements américains, les combats et les pillages. Le Musée national d'Irak a été pillé.
   Le bilan est connu, des centaines de milliers de morts, des millions de personnes déplacées, les infrastructures détruites et réduites à l’âge de pierre selon la promesse de George Bush père. Le 15 septembre 2004, l’armée américaine relâche 275 détenus de la prison d’Abou Ghraib avec toute l’horreur attachée à la perversion d’un côté et aux souffrances de l’autre. En janvier 2007, en pleine fête de l’Aïd el Adha, Saddam Hussein a fait preuve d’un rare courage lors de sa pendaison. Comme l’écrit Manlio Danucci faisant le bilan de cette chevauchée fantastique : « Nos troupes sont sorties d’Irak ’’la tête haute’’, a annoncé le commandant en chef Barack Obama. 
   Les USA ont de quoi être fiers. Mis à feu et à sang par plus d'un million et demi de soldats, que le Pentagone a déployés par rotations, avec aussi des centaines de milliers de contractor militaires (mercenaires), en employant n'importe quel moyen pour écraser la résistance : des bombes au phosphore contre la population de Fallujah aux tortures d'Abu Ghraïb. Provoquant environ un million de victimes civiles, qui s'ajoutent à celles de la première guerre contre l'Irak et de l'embargo
   Laissant un pays sinistré, avec un chômage à plus de 50%, la moitié des médecins qu'il avait avant l'invasion, un tiers des enfants affectés de malnutrition, à qui s'ajoutent ceux qui ont des malformations génétiques dues aux armes du Pentagone. Une guerre que les USA ont payée de 4500 morts et plus de 30.000 blessés chez les militaires, dont 30% sont rentrés chez eux avec de graves problèmes psychiques. Guerre qui a coûté 1000 milliards de dollars, à quoi s'ajoutent environ 4000 milliards de dépenses indirectes, comme celles de l'assistance aux anciens combattants. (Yeah!) (...) 
Lire l'article sur:

¤¤¤
La bonne nouvelle de 2012:

"Ho, les z'insectes! Ch'suis l'new OGM de Monsanto!
J'fighte comme une bête...
Qui veut m'essayer?"

Les insectes de plus en plus résistants 
aux cultures de maïs OGM

   (...) Sur le papier, le maïs Bt semblait être la réponse au rêve des agriculteurs: il leur permettait d'avoir des récoltes abondantes tout en utilisant moins de produits chimiques car cette variété de maïs créait sa propre toxine qui repoussait les insectes (pyrales). Ce type de maïs introduit en 2003 a été un succès et représente maintenant 65% des cultures de maïs aux Etats-Unis. Il y est présent dans de nombreux aliments de la vie courante comme les céréales, les édulcorants ou l'huile de cuisson.
   Les scientifiques pensent que le problème vient en partie du fait que les agriculteurs ont planté du maïs Bt sur les mêmes terres tous les ans (ça marche pas... c'est la faute aux agriculteurs, bien entendu...). Certains agriculteurs ont en effet cessé de pratiquer la rotation des cultures -qui avaient pour effet de freiner la propagation des parasites- notamment pour profiter des prix élevés auxquels se vendait le maïs (sal... d'agriculteurs qui voulaient faire un max de blé... Pas comme les scientifiques, bienfaiteurs de l'Humanité).
   Si les scientifiques avaient pu prévoir que les insectes deviendraient résistants à la toxine produite par le gène implanté dans le maïs, ils ne s’attendaient pas à que cela intervienne aussi rapidement.
   Pour contrer ce problème, l'Agence de Protection de l'Environnement américaine a enjoint les agriculteurs concernés à utiliser des insecticides et d'autres méthodes pour combattre la potentielle résistance des insectes. (heu... justement, les OGM, c'était pour qu'il y ait moins d'insecticides et... ah, oui, d'accord! Je ne suis pas scientifique, c'est vrai, je n'y connais donc rien... S'cusez moi...) (...) 

¤¤¤
"L'pôv', tu vois rien venir
pour toi... moi non plus! Mais pour moi...
j'ai la frite, la banane et l'champ' au frais...
La Victory n'ait pas loing!"

Rappel:
Nicolas Sarkozy fête Noël avant l'heure
(l'heure de quoi? De déguerpir?)

   Le chef de l'État (ahaha...) a visité jeudi les Restos du cœur et reçu des prêtres à dîner à l'Élysée (le lien?).
   (...) Voici donc Noël, et le temps des «bonnes actions» (pourquoi les guillemets? C'est sale, les bonnes actions?). À deux jours de la trêve des confiseurs, et avant de s'envoler pour Prague, où ont lieu vendredi les obsèques de Vaclav Havel, Nicolas Sarkozy a profité d'une dernière journée parisienne pour envoyer des signaux (le majeur levé, peut-être?) au monde associatif mais aussi aux catholiques. Il s'est d'abord rendu dans un entrepôt des Restos du cœur à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), d'où sortent 6 millions de repas par an, avant de rencontrer des familles dans un centre de distribution du XVe arrondissement. Sans micros, ni caméras. «Les Restos (…), c'est le visage d'une France généreuse, attentive, avec des tas de gens qui dans la discrétion donnent de leur temps, de leur énergie pour ceux qui souffrent (parce que l'Etat, avec constance, se désengage partout pour les aider?), a lancé le président. Une belle France! (oh ça...)»
   À Vitry, Sarkozy a déambulé (rien d'autre à f... que de marcher, le nez au vent, au milieu des colis de nécessiteux, avec le sourire commiséreux peint sur ses petites lèvres, nous supposons?) entre les montagnes de colis entreposés et salué les bénévoles et les salariés (souvent en insertion) de l'association, sous le regard goguenard de Coluche, dont la photo est placardée partout. Sa veuve, Véronique Colucci, accompagnait le président, ainsi que deux ministres, Bruno Le Maire et Roselyne Bachelot (?). Le président s'arrête devant deux magasiniers, en contrat aidé. «Nos contrats s'arrêtent en avril, après plus rien, commence l'un d'eux… Si on peut trouver quelque chose…» «C'est le but» répond le président, avant de lancer: «Bonnes fêtes, quand même!» (quelqu'un aurait entendu, " à toi aussi, trou d..." mais on n'en est pas certain) «Beaucoup de choses au bébé», glisse le deuxième salarié. «Ah, oui! Jeune papa!», s'extasie le président, qui ajoute, en apprenant que les enfants des deux salariés sont majeurs: «Finalement, je suis beaucoup plus jeune que vous!» (mais moins c..., ça on en doute vraiment) (...) 

¤¤¤
« Il n’y a point de dette 
sitôt payée que le mépris. »
 Proverbe français

"Mais... Mais je ne suis pas le Résident!
- Tu permets que je m'entraîne, non?"

¤¤¤
Benoît Barvin

Aucun commentaire: