Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

jeudi 2 février 2012

"Ce tord-boyaux le faisait avec classe". Benoît Barvin in "Pensées pensées".

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Pensées pour nous-mêmes:

(ENIVRE-TOI DE L'AIR QUE TU RESPIRES)

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"En quel... hips... état j'erre...
- Toi, l'rosbif, t'es complètement paf!
- Yes, indeed...
Et ça va durer quelques siècles..."

José Bové: "Notre vrai problème 
ce sont les Etats"
Julien Vlassenbroek 
entrevue (extraits)

   (...) Il faut (...) sortir du modèle économique qui prévaut actuellement en Europe et dans le monde. Modèle économique où "pour pouvoir gagner de la croissance, il faut conquérir des parts de marché".
   "On est dans un monde fini" aux ressources et aux matières premières"limitées" rappelle le célèbre fumeur de pipe (qu'est-ce que ça vient faire dans l'argumentaire?). Il n’est donc matériellement plus possible de poursuivre avec le modèle actuel d’après José Bové. "Il est évident que c’est maintenant qu’il faut changer de modèle", affirme-t-il haut et fort.
   Mais pour y mettre quoi à la place ? Il faut se diriger vers "une alternative qui permet de mieux organiser la société, de lutter contre le réchauffement climatique", estime le syndicaliste agricole (et fumeur de pipe?).
   "C’est comme cela qu’on va créer de l’emploi non délocalisable: en investissant massivement dans les énergies renouvelables, dans le bâtiment, l’isolation, des nouveaux modes de transport, des nouveaux modes d’agriculture, dans les énergies renouvelables…", énumère cette figure de proue de l’altermondialisme (et syndicaliste agricole?).
   "On a une véritable richesse à mettre en œuvre mais pas de manière quantitative", assène-t-il avec conviction.

- Eva Joly, candidate à la présidentielle. Une erreur de casting ?

   Il ne faut pas être fin psychologue pour comprendre que le choix d’Eva Joly comme candidate d’Europe écologie-Les Verts à la présidentielle française ne convainc pas totalement José Bové. Mais "cela a été le choix de 80% des militants", dès lors "on est tous derrière elle", promet-il.
   "Je crois qu’elle dérange car c’est la première candidate qui n’est pas née en France, qui a un accent et qui peut dire des choses qui bousculent", confie le Girondin d’origine (et altermondialiste?... Quelle belle leçon d'écriture journalistique, quand même, hein?).
   Déplorant qu’on enferme la candidate des verts dans "de petites phrases", l’invité souhaite surtout "qu’on puisse parler du fond"(du trou?) lors de la campagne. (...)
"Moi, dans les boîtes, 
je testostérone au quart de tour...
Hihihi..."

L'hormone mâle peut aussi induire 
des attitudes égocentriques
(Oh, la grande nouvelle...)

   (...) La testostérone est secrétée chez les femmes, mais à moindre dose par rapport aux hommes. C'est pour éviter les interférences de la sécrétion naturelle que cette étude a été réalisée chez des femmes et non pas chez des hommes.
   Le degré de coopération a été testé sur des groupes composés de deux femmes auxquelles on avait administré alternativement des doses de testostérone et des placebos.
   Il était demandé aux deux femmes de coopérer pour trouver une réponse commune en cas de désaccord sur les réponses à apporter à un test.
   Les chercheurs ont trouvé que lorsque des doses de testostérone étaient administrées "la coopération était nettement réduite".
   "De fortes doses de testostérone sont allées de pair avec un comportement égocentrique", selon un communiqué diffusé à l'occasion de la publication de l'étude dans la publication britannique Proceedings of the Royal Society B.
   Lorsqu'une décision de groupe doit être prise, il faut faire la part entre coopération et intérêt personnel : trop de coopération et on pourrait ne pas s'en sortir, mais si on est trop égocentrique, on ignorera vraisemblablement l'avis d'une autre personne éclairée, explique le Dr Nick Wright qui a dirigé l'étude.
   "Notre comportement semble modulé par nos hormones", souligne le Dr Wright (enclair, le brave homme n'en sait rien). On savait déjà qu'une hormone, l'ocytocine, pouvait rendre plus coopératif. (...)


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"Si quoi?
Si l'aluminium est dangereux pour la santé?
Non, pas vraiment... Mais si l'autre cruche
continue à se mettre en valeur,
 je vais tester la résistante 
de ma poêle, moi!"
Paco Rabanne, 1968

L'aluminium nous empoisonne-t-il? 
Les chercheurs (avec prudence)
conseillent la prudence
C.B. avec Dominique Dussein 

   (...) L'aluminium est le troisième élément le plus présent sur terre. On en absorbe, chaque jour, une certaine quantité car il est présent à l'état naturel dans de nombreux aliments et c'est là que le problème se pose. 
   Aujourd'hui, de plus en plus de produits contiennent de l'aluminium, que ce soit le papier alu, les canettes, les déodorants, les dentifrices, les vaccins, les prothèse dentaires, les céréales ou la charcuterie. Et même si aucune preuve formelle n'a encore pu être établie, on soupçonne l'aluminium de provoquer des maladies chez certaines personnes affaiblies.
   C'est lorsque l'on chauffe l'aluminium, en présence de produits acides que le métal migre dans la nourriture. Il est donc déconseillé de faire des papillotes de poisson, de cuire des lasagnes dans des barquettes ou d'emballer des tomates ou du citron dans du papier alu. L'eau du robinet contient également de l'aluminium et l'absorption tout au long de la vie de ce métal pourrait favoriser la maladie d'alzeihmer, même si toutes les études n'arrivent pas à la même conclusion ("ça n'amène qu'un banal cancer, pas de quoi la ramener" disent d'autres études).
   Un dernier soupçon porte sur les déodorants qui contiennent de l'aluminium, ce qui pourrait provoquer des cancers du sein. Ici aussi, les études sont en cours et rien n'est prouvé. Mais les chercheurs conseillent la prudence et demandent qu'on utilise moins ce métal dans les industries cosmétiques et alimentaires, histoire de limiter les risques. (empoisonnons les humains, mais pas trop, enfin juste ce qu'il faut pour qu'ils continuent à consommer, en polluant et se détruisant quand même un peu... Bon...) (...)

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"Kylie...
Tu ne saurais pas où sont tous ces échantillons
de tissu que je voulais jeter à la poubelle?"

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Benoît Barvin

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