Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

mardi 21 février 2012

"Contrairement à une légende, le piano à queue ne pense pas qu'à ça". Jacques Damboise in "Pensées de noeud-noeud".

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Pensées pour nous-mêmes:

(AU FIL DES JOURS, 

REPRISE SANS CESSE TA JOIE DE VIVRE)
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"Comment ça, je ne suis pas ton type d'homme?
- Je les préfère petits, ayant des valeurs plus...
plus... heu... viriles, si tu vois ce que je veux dire...
- Ben M... alors!"

Boutin (qui?) se retire (hum...)
 de la présidentielle
Nolwenn Le Blevennec

   (...) Christine Boutin (PCD) a annoncé lundi soir sur TF1 qu'elle retirait sa candidature à l'élection présidentielle et se rallie à Nicolas Sarkozy.
   « J'ai décidé avec mon Parti (parti?) chrétien-démocrate (y'a un terme de trop...) de faire une alliance avec le président de la République, candidat sans doute cette semaine. Je veux être avec lui pour faire gagner la France. »
   Christine Boutin, qui portait la même veste blanche à liseret noir (et à frou frou?) que lors de sa déclaration de candidature en juin dernier, a expliqué que Nicolas Sarkozy avait récemment conforté certaines valeurs (valeurs!!!) qui lui tenaient à coeur (et au portefeuille?) et qu'elle défend depuis 30 ans (notamment dans un article du Figaro). (...)


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"Tu sais... Slurp... Que Boutin se retire?
- Déjà? Slurp... Savent pas jouir de la vie...
Slurp... Ces Chrétiens-Démocrates..."


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"Si ma fraise est Espagnole? 
Si je la ramène? Mais par la Saint Tutu,
quelles étranges questions vous me posez là!"


(...) Saviez-vous que c'est à la fraise que l'on doit notre fourchette ? 
Au XVIe siècle, le roi Henri III, qu’Agrippa d’Aubigné, calviniste intransigeant, 
appelait « le roi-femme », ce roi donc, poudré et pomponné, 
aux bouches d’oreilles en perle ou en diamant, aux manières efféminées, 
portait d’immenses collerettes empesées 
et plissées sur plusieurs rangs que l'on appelait des fraises. (...)

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La fraise espagnole, 
un cauchemar social
(pour que ça cesse,
boycottons ces fruits?)

   (...) Des fraises en hiver : fabriqué par la publicité, ce rêve de consommateur est, on le sait, un cauchemar écologique, aussi bien pour l’eau massivement gaspillée que pour les pesticides employés dans la production. On sait moins qu’il est aussi, pour ceux qui produisent ces fraises sous les serres andalouses, un cauchemar social. Une mission d’enquête mandatée par la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) rendait aujourd’hui son rapport sur les conditions de travail des quelque 50 000 personnes qui constituent la main-d’œuvre de cette cette production saisonnière. (...)

   (...) Sur le terrain, les enquêteurs de la FIDH ont découvert « un certain nombre de problèmes psycho-sociaux dans la communauté des travailleuses marocaines. Par exemple, les femmes enceintes font tout pour dissimuler leur grossesse à leur employeur car elles craignent de devoir arrêter de travailler et donc renoncer à la saison. Lorsqu’elles sont malades, ces femmes hésitent aussi à se rendre dans les centres de santé et à en informer leur employeur ». Les « critères de sélection » des employeurs sont, constate le rapport, « sexistes et paternalistes ». Ainsi, « pour la fraise et encore plus pour la framboise, les doigts de la femme et sa délicatesse supposée conviendraient mieux. [Le programme] prévoyait de manière non explicite le recrutement en priorité de mères d’enfants en bas âge — une clause supposée empêcher leur évasion pendant la durée ou à la fin du contrat ».
   Bien souvent, les ouvrières ne disposent pas d’une copie de leur contrat de travail, et certaines se voient confisquer leur passeport, ce qui les contraint à rester, loin de tout, cloîtrées sur leur lieu de travail. D’autant, insiste le rapport, que l’aspect temporaire des contrats, combiné au désintérêt des syndicats majoritaires espagnols comme des syndicats marocains, conduisent à une « absence » complète de représentation syndicale.
   Quant aux conditions d’hébergement, elles sont parfois carcérales, « en dessous de toute norme. Il s’agit généralement de baraques en préfabriqué éloignées de plusieurs dizaines de kilomètres des zones urbaines et où le minimum en matière d’hygiène n’est pas respecté ». (...)
Lire sur:
http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2012-01-26-fraise


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"Pour une fois que ce n'est pas un ministre qui prend
un Falcon pour faire ses courses, hein?
- Et puis le fils du Résident, il était malâââde...
- Vous n'avez donc pas de coeur?
- Bien dit, Christine..."
europe1.fr 

Un peu malade à Odessa, 

Pierre Sarkozy rapatrié 
aux frais de l'Etat
(du contribuable...
chômeur?)
Augustin Scalbert 

   (...) Juste avant de mixer dans une soirée privée, en Ukraine, le fils aîné du président de la République Pierre Sarkozy (a.k.a. DJ Mosey) a été hospitalisé à Odessa en raison d'un malaise, la semaine dernière. L'information avait été abondamment reprise par les médias people, et même par des médias sérieux. Heureusement, apprenait-on, ce qui semblait être une intoxication alimentaire ne lui avait pas fait grand mal. (qui a dit dommage?) (...)
   (...) Pierre Sarkozy, 26 ans, a tout de même été rapatrié à Paris le même jour dans un « petit avion ». (...) 
   Finalement, c'est à 10h04 que le Falcon 50 (pas un coucou donc) de l'Etec (l'escadron chargé de transporter les ministres et le Président) décolle de Villacoublay. Après trois heures trente de vol, le Falcon se pose à Odessa. D'où il repart, deux heures plus tard, chargé du rejeton présidentiel.
   Interrogée par Le Canard, la présidence de la République a répondu que Nicolas Sarkozy avait « payé par chèque sur ses deniers personnels la somme de 7 632 euros ». Mais, relève malicieusement l'hebdomadaire, l'heure de vol en Falcon coûte 5 600 euros « selon les chiffres officiels du ministère de la Défense ». Pour un vol de sept heures aller-retour, il manque donc près de 32 000 euros !  (Ah, ces valeurs... partagées par le Résident et Christine...) (...) 

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Luc Desle

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