Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

lundi 30 avril 2012

"Ce lèche-c... battait froid ce lèche-fesses". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet"

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Pensées pour nous-mêmes:

(LA SAGESSE N'ENRICHIRA QUE TON COEUR)

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(L'élection présidentielle française
ne passionnait pas les foules)

(SOURCE: MAGICALNATURETOUR)

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"Ah, si j'avais disposé d'OGM, plutôt que
ces banals poisons, trop tôt détectables!"

Le soja transgénique gagne du terrain
PresseuropFrankfurter Rundschau

   (...) Selon les informations de la Frankfurter Rundschau, la Commission européenne va entrouvrir la porte à l’utilisation des OGM dans les produits agro-alimentaires.
   Après avoir autorisé, en 2011, l’utilisation des OGM dans les matières fourragères, comme le soja pour l’élevage des porcs, Bruxelles veut élargir cette autorisation aux aliments, en fixant le taux de tolérance à 0,1%. Le débat sur les OGM porte donc sur une décimale supplémentaire, susceptible d'avoir un effet sur la santé publique. La mesure pourrait entrer en vigueur cet été.
   Le quotidien de Francfort, connu pour sa sensibilité écologiste, ajoute que la Commission défend le soja génétiquement modifié en avançant des arguments économiques, car l’UE doit importer beaucoup de soja pour satisfaire la demande en fourrage et en aliments :
   La Commission européenne assouplit sa politique envers les OGM et veut accorder une plus grande marge de tolérance à l’industrie agro-alimentaire pour des traces d’OGM dans des aliments. Les associations écologiques et les Verts au Parlement européen protestent contre l’abandon de la politique de zéro tolérance envers l’utilisation des OGM. Ce relâchement concerne surtout l’utilisation de la lécithine de soja pour la fabrication du chocolat, des produits boulangers, de la margarine ou de la glace. (...)


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"Votre article est faux! Ce ne sont pas tous
les Bulgares qui se font prendre au piège
économique de l'Europe..."
Sylvie Vartan

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Les Bulgares pris au piège 
du mirage économique
FRANCFORT

   (...) Voilà près de trois semaines que les Petrova ont quitté leur village près de la ville de Varna, en Bulgarie. Le père, la mère et les trois enfants se sont entassés dans la voiture et ont roulé presque toute la nuit. Avant de partir, ils avaient reçu un coup de téléphone : un homme les assurait qu'il avait une maison et du travail pour eux à Francfort.
   Après avoir roulé pendant près de vingt heures, ils n’avaient plus qu’à prendre les clés de leur nouvelle maison. Depuis, une sorte de gardien vient tous les mois encaisser le loyer de 600 euros. Un autre homme vient aussi parfois pour les faire travailler sur un chantier. Ils n'ont ni contrat de travail, ni assurance et pas la moindre perspective d’obtenir un emploi fixe.
   Les Petrova ne sont qu'un exemple parmi tant d'autres. Des milliers de familles bulgares sont ainsi attirées en Allemagne par des intermédiaires – généralement du secteur du bâtiment – à la recherche de jeunes travailleurs de l'Est, soit sur Internet soit par le bouche à oreille. Ces hommes travaillent la plupart du temps pour des sous-traitants et proposent leurs services pour des salaires de misère.
   Francfort est aujourd'hui la capitale de cette “industrie bulgare”. Ce nouveau réseau est en train de supplanter les entreprises qui assurent leurs salariés et paient leurs impôts. L'élargissement de l’UE à l'Est a ouvert grand la porte à tout un système de fraude dont on a du mal à reconnaître l'ampleur, rapportent les autorités douanières. (...)
   (...) A Francfort, ces abus ont été révélés par le conseil aux immigrés de la Confédération allemande des syndicats (DGB). Ali S. et Hussein D. sont deux Bulgares d'origine turque venus travailler en Allemagne. Les deux hommes affirment avoir travaillé pendant six semaines sur un chantier et n'avoir encore reçu qu'une petite partie de leur salaire. Entre le début du mois de mars et la mi-avril, ils ont travaillé 349,05 heures. Pour cela, ils auraient dû recevoir 4 526,03 euros brut, ils n'en ont touché que 1 200. (mais ils ont été payés, quand même... Quelle mauvaise foi!) (...)
Lire la suite à propos de cette Europe de liberté sur:

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(Celle que j'ai déjà mis à vous mentir et vous mépriser?)

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HENRI GUAINO VEUT «LAISSER TOMBER 
LA FORMULE DU "VRAI TRAVAIL"»
(par Vrai Fout... de Gueule?)
Aurélia Morvan

   (...) A quelques jours du 1er mai, Nicolas Sarkozy a annoncé mardi 23 avril vouloir organiser à cette occasion «la fête du travail, mais la fête du vrai travail, de ceux qui travaillent dur, de ceux qui sont exposés, qui souffrent, et qui ne veulent plus que quand on ne travaille pas on puisse gagner plus que quand on travaille» (des noms! des exemples! qu'on les fusille!). 
   L'opposition et les syndicats avaient dénoncé une «une radicalisation du combat» par Nicolas Sarkozy et un discours «pétainiste» selon L'Humanité qui a explicité ce parallèle à la une de son édition du 25 avril, en comparant des propos du chef du régime autoritaire de Vichy à des paroles prononcées le 19 février 2012 par le président-candidat:
   «Pendant cinq ans j'ai pu mesurer la puissance des corps intermédiaires qui s'interposent entre le peuple et le sommet de l'État (ouah, vach't de), ces corps intermédiaires qui prétendent souvent parler au noms des Français et qui, en vérité, souvent, confisquent la parole des Français.»
   Cette citation de Nicolas Sarkozy résonne avec celle du maréchal Philippe Pétain, extraite d'un discours prononcé le 11 octobre 1940, selon le quotidien communiste:
   «Jamais, dans l'histoire de la France, l'État n'a été plus asservi qu'au cours des vingt dernières années par des coalitions d'intérêts économiques et par des équipes politiques ou syndicales, prétendant fallacieusement représenter la classe ouvrière.»

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Benoît Barvin

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