Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

jeudi 12 avril 2012

"Echange lot de vieux journalistes politiques contre lot de Carambar". Jacques Damboise in "Annonces déclassées".

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Pensées pour nous-mêmes:

(SI TU FUIS LE MALHEUR
IL T'EN SERA RECONNAISSANT)

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(Supporters d'un parti célèbre admirant le nouveau look du Résident)

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"Tu crois que l'avenir de nos enfants
sera meilleur que notre présent?
- Je veux, mon n'veu!"

Société en péril
Alain Garrigou

   (...) La France s’appauvrit relativement. Son industrie est en déconfiture lente ou accélérée. Le chômage grossit avec 4 547 300 chômeurs en 2012 (Dares, 2012). Cette évolution générale est non seulement alarmante mais scandaleuse quand elle va de pair avec l’accroissement des disparités. La bourgeoisie d’affaires continue de s’enrichir comme aucune de ses devancières ne l’avait réussi aussi vite. A l’inverse, les classes moyennes s’appauvrissent lentement. Quant aux pauvres, leur nombre croît depuis si longtemps qu’ils sont 11,2 millions en France en situation de pauvreté ou d’exclusion (Rapport Onpes, 2011-2012). Les écarts de revenus ont pris une ampleur telle que les chiffres donnent le vertige, passés de 1 pour 30 à 1 pour 300 entre le salaire ouvrier moyen et le salaire patronal, alors que des grands patrons gagnent en une année plusieurs centaines d’années de smic, sans compter leurs bonus et stock options. Quant aux fortunes, le rapport s’établit entre les milliards des très riches et le patrimoine zéro des pauvres et moins pauvres. 
   L’étalage du luxe ne gênerait peut-être pas si on ne voyait concrètement, et non sur les pages de papier glacé des magazines people, les signes de l’appauvrissement dans les caddies des supermarchés et surtout la montée de la misère avec, symétriques au concentrations des riches, les concentrations de pauvres, rangés sous l’acronyme déréalisant de SDF. Encore les solidarités familiales et l’Etat social atténuent-ils, mais de moins en moins, le mouvement long d’accroissement des inégalités.
   Comment une société peut-elle réagir à une telle crise ? (nous, on a bien une idée, hein? Ca commence par "R" et ça finit par "N") (...)

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"Oh Mon Dieu, je fonce...  JE FONCE!!!
- Et si tu levais le pied
de l'accélérateur pour ralentir?
- Bon Dieu! J'y avais pas pensé!"

L'hystérique des évènements
François Reynaert 

   (...) Nous vivions à l'ère des mass media. Nous sommes à celle des "mass immédiats". Un monde transformé en gigantesque émission de télé-réalité dans laquelle tout fait spectacle, l'horreur, les victimes de l'horreur, le respect qui leur est dû, le travail de la police. Un incroyable "Loft", dans lequel des vraies gens seraient les candidats et le ministre de l'Intérieur, son omniprésent présentateur.
   Pourquoi se poser à nouveau ces questions puisqu'elles ont déjà été incluses dans la séquence elle-même, avec tout le reste : les vrais faits, les faux faits balancés et démentis, la polémique succédant à l'appréciation des faits, et même la polémique découlant de la polémique liée... Souvenons-nous du sommet atteint en fin de matinée du jeudi 22 mars par l'ineffable M. Copé donnant, à l'heure même où les policiers risquaient leur vie en livrant l'ultime combat contre le forcené, une conférence de presse pour reprocher à ses adversaires de ne pas respecter le temps du deuil. (...)
   (...) On a moins parlé de la conséquence de ce grand vertige : la vitesse aussi grande à laquelle il disparaît. Nous ne vivons plus d'événements. Nous vivons des tsunamis. On entend un petit bruit avant-coureur quelque part au fond du paysage médiatique. On voit apparaître au bord de nos télés une énorme vague. Elle s'abat, dévaste et repart tout aussitôt. Les pauvres morts enterrent les morts. Le reste du monde replace sa serviette. (...)

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"L'Résident, c'est l'meilleur!
- Ouaip!
- Glarg!
- Hips!"
(Cette publicité politique fit un flop)

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Le CSA fait retirer 
des publicités trop sarkozystes
Nabil Touati 

   (...) Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) a tranché : la campagne de publicité de l'Institut Montaigne va devoir prendre fin d'ici trois jours. Selon les informations du "Nouvel Observateur", l'instance de régulation de l'audiovisuel s'est prononcée cette semaine pour l'interdiction de ces publicités à compter du lundi 9 avril.
   En cause : le message politique contenu dans les spots diffusés sur la chaîne d'information BFM-TV et sur les radios BFM et RMC par l'Institut Montaigne, un think tank libéral réputé proche du patronat et de l'UMP. Une partie de ces "idées pour demain" reprend en effet des éléments de langage de Nicolas Sarkozy, comme nous le soulignions ce mardi. Les clips proposent par exemple d'assouplir les conditions de rupture d'un CDI (ben voyons) ou de réduire les cotisations patronales (tiens donc). S'agit-il de publicité politique déguisée? (pas déguisée du tout... ou alors à gros sabots, comme d'hab')
   L'Institut Montaigne s'en défend… mais n'a de toute évidence pas convaincu le CSA. Le régulateur a également demandé que ce "type de message" ne soit plus diffusé à l'avenir en période de campagne électorale. (...)


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Benoît Barvin

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