Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

lundi 21 mai 2012

"Au milieu des 40 violeurs, Ali Baba n'en menait pas large". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet"

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Pensées pour nous-mêmes:

(LE SAGE QUI EST EN TOI,
NE LE RÉVEILLE PAS A TOUT BOUT DE CHAMP)

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"Ma rémunération de psychopathe,
c'est pour que je me déchaîne pas,
version Hannibal Lecter!"
liberation.fr


Les capitalistes sont-ils 
tous des psychopathes?

   (...) François Hollande déclarait il y a cinq ans qu'il n'aimait pas les riches. A en croire un article au vitriol de l'écrivain américain William Deresiewicz publié récemment par le New York Times, il n'avait peut-être pas tort.

   Ce dernier cite une étude menée au début de l'année par le CFA Institute –dont l'ambition est de moraliser le monde de la finance et de l'investissement– selon laquelle au moins 10% des personnes qui travaillent à Wall Street sont des psychopathes contre 1% en moyenne dans le reste de la population américaine.

   Ces personnes ont en général «un manque total d'intérêt et d'empathie pour ce que les autres ressentent et pensent». Elles sont capables de faire preuve «de beaucoup de charme, de charisme et d'intelligence» et «d'une capacité sans égale à mentir, inventer et manipuler». Une autre étude très sérieuse menée l'an dernier par l'université du Michigan conclut que les riches ont plus tendance à mentir, tricher et violer la loi que les autres. La lutte des classes bat son plein aux Etats-Unis.

   Ce qui surprend le plus d'ailleurs William Deresiewicz, ce ne sont pas les conclusions de ses différentes études, mais la surprise qu'elles provoquent. «Wall Street représente le capitalisme dans sa forme la plus pure et le capitalisme est fondé sur de mauvais comportements. Cela n'est pas vraiment une information nouvelle.» (non, mais c'est bon de le rappeler régulièrement)

   Pour lui, les scandales récents mêlant des multinationales comme Enron, BP, Goldman, Philip Morris, G.E., Merck, Walmart, News Corp… les manipulations comptables, l'évasion fiscale, les rejets de substances toxiques, les surfacturations, les manipulations des appels d'offre, les dessous de table, les parjures, la destruction des terres, les torts faits aux consommateurs… ne sont pas des anomalies: «C'est comme cela que le système fonctionne, vous prenez tout ce que vous pouvez et tentez de jouer les innocents incompétents quand vous êtes pris.» (...) 

Lire sur:

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"Moi, Tribun, Toi, Narine...
Je t'aurai, les doigts dans le nez...
- Ahaha, Méluche, toujours
le mot pour rire, hein?"

Sombres présages

   (...) Commençons par ce qui va manifestement occuper les médias pendant un mois, au détriment de tout le reste : le parachutage de Mélenchon face à Marine Le Pen. Oui oui, parachutage. C’est bien le mot, non ? Il n’y a pas de raison de s’en gausser quand il s’agit de Jack Lang et de trouver ça normal quand c’est Mélenchon. Pour être honnête, Marine Le Pen est dans le même cas. Un des élements de langage de Mélenchon sera d’ailleurs de dénoncer celle qui habite le “château de Montretout”. Parce qu’il a vraiment l’intention d’habiter à Hénin-Beaumont, lui ? D’autant qu’il est déjà député européen depuis 2009. On peut difficilement prétendre changer les mœurs politiques et se comporter comme les pires de ses collègues.
   Bref, je me demande bien ce qu’il est parti faire dans cette galère. Cette croisade face au FHaine vire à l’obsession malsaine. À croire que, comme la plupart des politiciens, la castagne électorale le motive bien plus que la gestion.
   Je l’ai déjà dit, le FHaine n’est pas une maladie, c’est un symptôme. Et ce n’est pas en braillant le nom de Jaurès ou de Blum du haut d’une tribune qu’on fera changer d’avis les vieux cons xénophobes et arriérés qui constituent le gros de l’électorat frontiste. On ne les rendra pas plus malins non plus.
   C’est en faisant de la politique, en donnant l’image de gens compétents, sincères et irréprochables, en obtenant des résultats. Je ne connais pas la carte électorale ni la situation locale, je suppose qu’il a mesuré le risque, mais il est possible que comme à la présidentielle il se monte le bourrichon plus que de raison, et qu’il subisse une nouvelle déroute, d’autant plus cuisante qu’elle aura été surmédiatisée. (...)

Suite à lire sur l'excellent blog de:

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"Bonjour, Médème...
- Ah non! Pas de familiarité intempestive!
Appelez-moi Monsieur le Ministre,
comme tout le monde"


Michèle Alliot-Marie à Bastia 
le 5 avril 2009 
AFP PHOTO STEPHAN AGOSTINI


Sur l’égalité des genres et sur le respect 
de la dignité humaine
Dialogue avec Asma Jahangir, 
prix UNESCO pour la promotion 
d’une culture de droits de l’Homme.

   (...) Irina Zoubenko-Laplante. Au début des années 1980, vous avez créé le centre d’assistance juridique AGHS géré exclusivement par des femmes.

   Asma Jahangir. Lorsque j’ai terminé mes études, mon diplôme de droit de l’Université du Penjab en poche, j’ai réalisé que je n’allais pas trouver de cabinet juridique pour m’engager. Je me suis dit que la meilleure solution serait certainement de monter mon propre cabinet. Je me suis alors associée avec deux amies, puis avec ma soeur, Hina Jilani. C’était une époque où les femmes faisaient l’objet d’une oppression totale. Le mouvement des femmes était en train de naître, mais il y avait aussi un mouvement des avocats. Nous nous sommes retrouvées au centre de ces deux groupes et nous avons commencé à militer assez rapidement.

   Irina Zoubenko-Laplante. Que peut-on faire pour améliorer la condition de la femme ?

   Asma Jahangir. Avant tout, promouvoir les droits économiques des femmes, qui manquent cruellement dans de nombreux pays. Les femmes n’ont pas le même statut que les hommes. Même si elles travaillent, elles ne reçoivent pas le même salaire que leurs équivalents masculins à travail égal. De plus, la violence contre les femmes est rampante. Nous devons commencer par mieux informer les femmes de leurs droits, un domaine dans lequel d’énormes progrès ont déjà été réalisés. Et ensuite, nous devons effectuer un travail de sensibilisation sur les droits des femmes auprès de différents acteurs, comme le pouvoir judiciaire, le parlement, les médias, etc. Nous avons obtenu des avancées, mais elles ne sont pas suffisantes.

   Irina Zoubenko-Laplante. La promotion de l’égalité des genres peut-elle contribuer à atteindre les Objectifs du Millénaire, en particulier de réduire la pauvreté ?

   Asma Jahangir. Je pense que cette aspiration des Nations Unies est louable, mais il est évident qu’il sera impossible d’atteindre ces objectifs d’ici à l’échéance prévue, en 2015. Cela ne veut pas dire pour autant qu’il faille baisser les bras. Je pense que le problème des enfants et de la pauvreté est particulièrement grave à l’heure actuelle. Je suis persuadée que les enfants sont les premières victimes de la pauvreté, qu’il s’agisse des enfants défavorisés, des enfants victimes d’abus sexuels, des enfants utilisés pour mendier (une pratique de plus en plus courante) ou des enfants vendus.(...)
Lire l'entrevue sur:


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"Tu pleures parce que le Résident est parti?
- Non, parce que je suis trop petit pour toi..."

William Adolphe Bouguereau (1825-1905)- Elegy (1899) 


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Benoît Barvin

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