Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

dimanche 6 mai 2012

"Dans ce costume imposé par le parti, on marchait extrêmement droit". Benoît Barvin in "Pensées pensées"

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Pensées pour nous-mêmes:

(TANT QU'A FAIRE, 
NE HAIS QUE TOI-MÊME
QUAND TU HAIS)

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(C) Geluck

Politique 
Présidentielle 2012 
Des intellectuels (?) et des artistes (?)
à la rescousse de Sarkozy

   (...) "... (blablabla) c'est la raison pour laquelle nous appelons dimanche prochain à voter Nicolas Sarkozy. (...)

Éliette ABÉCASSIS, romancière (?)
Antoine ARJAKOVSKI, historien
Charles AZNAVOUR, auteur-compositeur-interprète
(et Alzheimer?)
David BELUGOU, décorateur de théâtre
Gérard DEPARDIEU, acteur
(très gros?)
Dominique FARRUGIA, producteur et réalisateur
(très gras?)
Bernard FIXOT, éditeur
Stéphane FREISS, comédien et réalisateur
Valérie-Anne GISCARD D'ESTAING, éditeur
Anne GOSCINNY, écrivain et éditrice
(Dans la famille, j'exige le père!!!)
Thomas LANGMANN, producteur
(Là aussi!!!)
Claude LELOUCH, réalisateur
(Chabadadada?)
Emmanuel LE ROY LADURIE, historien, membre de l'Institut
(Historien?)
Michel MAFFESOLI, sociologue (?)
Marie-José NAT, actrice (Qui?)
Jean d'ORMESSON, écrivain, membre de l'académie française
(Agaga)
Jean-Robert PITTE, membre de l'Institut
Serge REZVANI, peintre, auteur-compositeur
Jean-Paul SCARPITTA, metteur en scène
Jean-Luc SEIGLE, romancier
Emmanuelle SEIGNER, actrice (?)
Malika SOREL, essayiste
Denis TILLINAC, écrivain
Alain TERZIAN, producteur 
Nadine TRINTIGNANT, écrivain et réalisatrice
(veuve éternelle?)

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COURTS RECITS AU LONG COURS(15)
pcc Benoît Barvin


Conscience

   Cet homme politique venait d'être largement battu. Il bouclait ses valises. Il contemplait le bureau où s'étaient complotés toutes les médiocrités du Monde,  les accords secrets entre Partis et Syndicats, les signatures au bas de documents scélérats, les renvois d'ascenseurs effectués au détriment de l'intérêt commun; les mensonges, aussi, tous ceux qui avaient déstabilisé à la fois le Pays, ses Habitants et l'Union des autres Contrées, réunies au forceps, pour des motifs officiellement nobles - mais qui, dans le silence ouaté des cabinets ministériels, l'étaient beaucoup moins... 
   Il se souvenait de tous les ratés, de toutes les traîtrises, des forfaitures, des ignominies commises au nom de son "Pays".
   Dans son discours d'Adieu à la Nation, il se montra, pour la première fois, d'une humanité touchante et avoua tout. Il ne fut jamais aussi bon que dans cet exercice qui fit pleurer même celles et ceux qui avaient voulu s'en débarrasser. 
   Le Pays lui sut gré de cette honnêteté christique de sorte que, après la catastrophique alternance politique, il le supplia de revenir au Pouvoir. Ce qu'il accepta, en se faisant quand même un peu prier. Et il fut élu une seconde fois.
   "A présent, songea-t-il, aucun regret: foncer dans le tas et réussir à tout détruire, une fois pour toutes". 
   Pétri par cette profession de foi, il fit merveille...


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IL FAUT TOURNER LA PAGE

Il faut tourner la page
Changer de paysage
Le pied sur une berge
Vierge
Il faut tourner la page
Toucher l’autre rivage
Littoral inconnu
Nu
Et là, enlacer l’arbre
La colonne de marbre
Qui fuse dans le ciel
Tel
Que tu quittes la terre
Vers un point solitaire
Constellé de pluriel
Il faut tourner la page...
Redevenir tout simple
Comme ces âmes saintes
Qui disent dans leurs yeux
Mieux
Que toutes les facondes
Des redresseurs de monde
Des faussaires de Dieu
Il faut tourner la page
Jeter le vieux cahier
Le vieux cahier des charges
Oh yeah
Il faut faire silence
Traversé d’une lance
Qui fait saigner un sang
Blanc
Il faut tourner la page
Aborder le rivage
Où rien ne fait semblant
Saluer le mystère
Sourire
Et puis se taire 
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(Surprise à se cultiver, cette sale femelle fut pendue,
décapitée, éviscérée, démembrée et brûlée,
pour lui apprendre...)


By Edouard John Mentha (late 19th - early 20th century)

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"Toi, tu as voté Narine...
- Comment le sais-tu?
- Tu apprends l'Allemand...
- Ahaha!!!"

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"Chéri chéri, si tu enlevais cet horrible casque...
J'aimerais tellement t'embrasser...
- Tout de suite... gloub... gloub..."

(Cette politicienne savait y faire avec les hommes)

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(Ce parti extrême avait, de la modernité, une étrange idée)

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Jacques Damboise (et Blanche Baptiste)

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