Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

mardi 31 juillet 2012

"Ces femmes voilées s'obstinaient à passer sur de mutines bouches d’égout". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet"

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Pensées pour nous-mêmes: 


(TA VIE EST UN
MIRACULEUX MIRAGE)


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(Jeanne D'Arc avait des arguments contondants
créés par Dieu lui-même...)

"Jeanne D'Arc" Simon Bisley


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"Je suis votre nouveau 

détecteur de mensonges!
Vous aimez?"

En Arizona, un détecteur 
de mensonges (!) pour repérer les clandestins

   (...) Le département américain de la sécurité intérieure teste une nouvelle manière de repérer les clandestins qui voudraient passer la frontière.

   Un détecteur de mensonges a été mis en place à Nogales en Arizona, rapporte le Daily Beast. La machine, qui ressemble à un gros distributeur de billets (évidemment), pose des questions aux candidats à l’immigration et analyse ensuite leurs réponses. Un officier équipé d’une tablette reçoit ces résultats et une couleur verte, jaune ou rouge lui indique la fiabilité de leurs réponses.

   La machine est pour l’instant testée sur des candidats «de confiance» (des immigrés "jaunes", en quelque sorte) qui traversent la frontière régulièrement et veulent éviter les longues files d’attente. Le département de la sécurité intérieure et Aaron Elkins, un chercheur (?) qui a mis au point la machine, comptent l’utiliser systématiquement dans le futur pour protéger la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique.

   Elle pourrait aussi servir plus largement lors de sélection d’emplois, la protection d’immeubles et pour assurer la sécurité lors d’événements athlétiques majeurs (pour des mariages, pour déterminer la foi de nouveaux-convertis, pour savoir si mon oncle en est une, etc... ).

Lire sur:

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"Grrr... Y sont où, les pôvres?"


Dispersez-moi ces pauvres 
qui risquent de gâcher la fête !
Michele Hanson

   (...) Les travaux de déblaiement de notre site olympique sont tout à la fois minutieux et menés à grande échelle. Vagabonds, indigents, miséreux sont évacués - ainsi que leurs logements, jardins ouvriers et étals de marché. Les maisons de tolérance sont inspectées de la cave au grenier, les jeunes en sweat à capuche se font arrêter, l'amarrage des péniches sur la Lea, une rivière voisine, est passé de 600 à 7 000 livres par an [de 760 à 8 900 euros], et les abribus ont été dotés de nouveaux bancs sur lesquels il est impossible de dormir. Pendant ce temps, nos télés vont nous montrer des Olympiades étincelantes : cascades d'or, torches dorées, médaillés d'or, foules argentées. Avec un espoir : qu'il n'y ait pas un iota de saleté ni un seul sous-homme pour heurter les regards dans Londres fin juillet.

   C'est certain, le grand ménage ne sera pas facile. Laissez-moi vous faire une suggestion : si quelques-uns de ces pauvres disgracieux osent encore se montrer en août, qu'on les enchaîne les uns aux autres comme des forçats, vêtus de débardeurs marron et de shorts beiges, et qu'on leur fasse ramasser les détritus et décoller les chewing-gums des trottoirs aux petites heures du jour, afin que les touristes puissent s'éveiller dans une ville aussi immaculée que les idylliques plages de sable doré des mers du Sud.

   Puis, à la faveur de la nuit, des bus pourraient convoyer jusqu'à la côte les ramasseurs de détritus, qui rejoindraient quelque prison flottante amarrée au large d'un coin bien isolé du littoral. Toute tentative d'évasion serait facilement repérée par d'importants services de sécurité. Et le candidat à l'évasion serait... dispersé. (...)



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"Alors, les gouines, on se balade?
- Nous, on cause pas aux pédés"


(L'élégance et la dignité n'avaient jamais
été aussi ténues)

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Benoît Barvin

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