Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

dimanche 19 août 2012

"Assoiffée de sang, cette guillotine marchait toute seule, jour et nuit". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet"

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Pensées pour nous-mêmes:

(N'OUBLIE PAS D'OUBLIER)

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"Ce goût délicat... C'est Rita!
- Oh Mon Dieu, Rick va deviner
que Rita et moi... C'est une catastrophe!"




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"Il n'avait qu'une portion de son corps 
dans le bâtiment diplomatique...
Et encore la plus médiocre...
Il ne s'agit donc pas d'une exécution 
mais de légitime défense"


Les Etats-Unis rejettent la notion 
d'«asile diplomatique» pour Assange

   (...) Les Etats-Unis rejettent la notion d'«asile diplomatique» invoquée par l’Equateur dans le cas du fondateur de WikiLeaks réfugié depuis deux mois à l’ambassade équatorienne à Londres, a indiqué vendredi le département d’Etat.

   L’Equateur a accordé jeudi l’asile politique à l’Australien Julian Assange, considérant que sa vie serait menacée s’il était extradé vers la Suède, où il est accusé de crimes sexuels. Le président équatorien Rafael Correa a affirmé vendredi que M. Assange pouvait «rester indéfiniment» à la chancellerie équatorienne à Londres.

   Quito s’est aussi tourné vers l’Organisation des Etats américains (OEA) réunie en urgence jeudi à Washington et qui devait décider ce vendredi si elle appelle à une réunion des ministres des Affaires étrangères de ses quelque 30 Etats membres pour traiter de l’affaire Assange.

   Une «convention sur l’asile diplomatique» de l’OEA du 29 décembre 1954 dispose que l'«asile est accordé dans des missions diplomatiques (...) à des personnes recherchées pour raisons politiques» à l’exception de «personnes inculpées ou jugées pour des délits de droit commun».

   Interrogé jeudi sur la notion «d’asile politique», le département d’Etat a répondu vendredi dans un communiqué que «les Etats-Unis n'étaient pas signataires de la convention de 1954 de l’OEA sur l’asile diplomatique et ne reconnaissaient pas le concept d’asile diplomatique dans le droit international» (ben, comme ça, c'est plus facile... Vivent les States!) .

   «Nous pensons qu’il s’agit d’une question bilatérale entre l’Equateur et le Royaume-Uni et que l’OEA n’a aucun rôle à y jouer», a ajouté le département d’Etat (qui en fait beaucoup plus pour un simple Assange - coupable d'avoir dévoilé l'ignominie de la diplomatie US, mais pas que - par rapport à des criminels de guerre...).



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(Julian, on te soutient...
Mais on ne soutient pas ce que tu crois...
Heu... On soutient ton combat, hein?
T'as bien compris, s'pas?)


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"Nous? Espions?
Vous avez vu avec quoi on travaille?
Vous vous fichez de nous,
sales impérialistes!"

Boris Karloff as Dr. Fu Manchu in 
The Mask of Fu Manchu 1932

Vers la cyberguerre ? 

   (...) Depuis quelques années, les cyberattaques, nouvelles tourmentes pour la diplomatie, se multiplient au point de transformer les modalités traditionnelles des relations internationales. 

   Le 11 juillet dernier, le Télégramme dévoilait que l’Elysée avait été piraté. Plus récemment, un comité de contre-espionnage américain révélait que des cyberespions chinois avaient infiltré les systèmes informatiques du Conseil européen. Le pillage à distance des documents confidentiels des Etats et d’organisations diverses, voilà la version contemporaine et bon marché de l’espionnage. 

   L’agence américaine Bloomberg a divulgué dans une enquête la découverte faite par un groupe de contre-espionnage américain, constitué d’universitaires et d’entreprises victimes de l’espionnage chinois. En pleine crise monétaire, en juillet dernier, des pirates à la solde de la Chine ont pénétré les systèmes informatiques du Conseil européen, agissant selon un mode simple, que les membres du collectif de contre-espionnage ont pu analyser. Une fois l’antivirus désactivé, les infiltrés se camouflaient en administrateur du site pour ne pas attirer l’attention et accédaient ainsi aux données les plus confidentielles, parmi lesquelles le courrier électronique du président van Rompuy. (qui doit être aussi passionnant que son propriétaire...) (...)

   (...) Après avoir été suivis pendant près de deux mois par le collectif, les assaillants ont été démasqués. L’organisation pirate porte un nom, "Byzantine candor", elle semble avoir sévi depuis Shanghaï et elle n’est autre qu’une branche de cyberespionnage de l’armée chinoise. Selon Roger Faligot, spécialiste des services secrets chinois, la Chine met en place depuis plusieurs années un large système de collecte d’information et d’interception de communications intégré au sein de deux départements de l’armée populaire de libération. Leurs actions varient du pillage de documents secrets au test des systèmes de défense, en passant par l’attaque virale frontale.

   En 2011, déjà accusée de s’être infiltrée dans une opération d’observation satellitaire, la Chine niait en bloc : "Ce rapport est faux et guidé par des motivations suspectes", s’indignait un porte-parole du régime. Elle s’est pourtant jadis elle-même enorgueillie de ses activités de cyberespionnage dans une propagande télévisuelle vouée à relater les divers exploits d’agents attaquant par internet les ennemis d’Amérique du Nord. La communauté internationale, consciente de la menace, cherche à se protéger contre elle, sans pour autant savoir comment rétorquer. (...)

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Luc Desle

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