Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

vendredi 31 août 2012

"On évitait la région où sévissait La Belle au Bois Mordant". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet".


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Pensées pour nous-mêmes:

(TA VIE EST UNE FÊTE.
LES ETOILES TES INVITÉES)

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"Moi, je ne crains personne... Armée de mon stetson,
de mes belles cuisses et de mon colt fumant..."


Etats-Unis: 
les étudiants doivent-ils craindre Romney?
Jean-François Gérard

   (...) Aux Etats-Unis, 41% des universités sont publiques, mais accueillent environ 75% des plus 20 millions d'étudiants. Le coût des études n'a cessé d'augmenter sous George W. Bush, comme sous Barack Obama, à un rythme d'environ 5% par an, dans les universités publiques comme privées. 

   D'après The Chronicle of Higher Education, le coût median des frais d'inscriptions d'une université publique est aujourd'hui de 6633 dollars (5300€). Sans compter l'achat des livres ou le logement. Cela reste un coût important, mais plus abordable, que les 22 805 dollars (18 000€) des universités privées. En 2009, 53% des étudiants envisageaient de contracter un prêt pour payer leurs études. Des prêts à faible taux, justement garantis par l'Etat, dont Mitt Romney aimerait transférer la responsabilité à des institutions privées. La crainte de voir ces taux doublés est pointée du doigt par les démocrates. Mitt Romney aimeraient favoriser la compétition entre établissements et encourage le développement d'université privées - parfois sur internet - afin que chaque étudiant puisse choisir "comme on fait ses courses". Une hypothèse qui intrigue tout de même au vu de l'écart de prix entre les institutions publiques et privées. 

   Mitt Romney peut inciter certes à la privatisation dans ses propositions et ses meetings, mais en cas d'élection son champ d'action sera tout de même limité. La majorité du financement des universités, tout comme de différentes bourses, provient des gouvernements locaux et non de l'Etat fédéral. Un financement sur lequel Washington n'a aucun pouvoir. Finalement la plus grande différence au niveau universitaire concerne donc la bourse "Pell". (...)

   (...) Fidèle au budget de son colisiter Paul Ryan, Mitt Romney propose de couper de 20% les fonds alloués à l'éducation en général. Dans un spot télévisé sur l'école primaire, Barack Obama insiste sur le fait que des coupes budgétaires entrainerait des classes de plus grande taille, qui ne sont pas bénéfiques pour l'enfant. 

   D'après le président, le plan priverait en tout 10 millions d'étudiants d'aide financière, non pas pour réduire les déficits ou créer des emplois, mais pour financer des baisses d'impôts. Les républicains ont rétorqué qu'Obama extrapolait la proposition de budget de Ryan. Actuellement 9,7 millions d'étudiants bénéficient de la bourse "Pell". Le plan Ryan prévoit en effet de réduire le nombre de bénéficiaires, mais pas sa dotation. Si les chiffres peuvent toujours être débattus, ce sont surtout deux visions de l'éducation qui s'opposent. (...)

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(La cachette à Belle-Mère obtint le succès escompté)

Source: imgfave.com

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(Ce patron marchait sur des oeufs en s'adressant
à sa secrétaire... Que tramait-elle, derrière
son éternel sourire?)

Le patronat fait une rentrée offensive 
sur la fiscalité et la compétitivité

Philippe Mabille

   (...) Cette université d'été n'aura rien à voir avec l'ambiance de pugilat des premières années du Medef, lorsqu'Ernest-Antoine Seillière, son premier président élu, avait mené un rude combat contre Lionel Jospin (pourtant son ancien condisciple de l'Ena) et surtout contre les lois Aubry sur la réduction du temps de travail. Le patronat était alors en guerre ouverte contre le gouvernement, même si en réalité, la plupart des entreprises, surtout les plus grandes, négociaient en coulisses des accords de flexibilisation de l'emploi et des allégements de charges sociales en échange du passage aux 35 heures. Ce n'était pas il y a si longtemps et pourtant, le contraste avec cette période est saisissant. 

   A l'époque, les patrons avaient un ami au gouvernement, en la personne de Dominique Strauss-Kahn. Le brillant ministre de l'économie, des finances et de l'industrie concentrait à lui seul dans un grand Bercy toutes les responsabilités aujourd'hui confiés à quatre ministres du gouvernement Ayrault : Pierre Moscovici (Economie et Finances), Arnaud Montebourg (Redressement productif), Jérôme Cahuzac (Budget), Nicole Bricq (Commerce extérieur). A l'époque aussi, malgré les apparents désaccords idéologiques entre le patronat et la gauche, les belles performances de l'économie française, compétitive face à l'Allemagne, en excédent commercial et dopée par une croissance mondiale euphorique, arrondissaient les angles. Le patronat avait même accepté sans trop de mauvaise grâce un doublement de la surtaxation de l'impôt sur les sociétés décidé par le gouvernement Juppé pour permettre la qualification de la France pour l'euro.

   En cette rentrée 2012, le paysage est radicalement différent. Entamant la dernière année de son deuxième (et selon les statuts actuels dernier) mandat, Laurence Parisot, la présidente du Medef, est dans une toute autre position que son prédécesseur de 1998 qui affichait ouvertement sa volonté de ferrailler avec Lionel Jospin, n'hésitant à pas à le faire huer lors d'assemblées générales à l'ambiance de meeting politique. 

   Pour la présidente du Medef, qui a accordé hier un long entretien au « Monde », il est beaucoup plus difficile de trouver aujourd'hui une prise face à l'insaisissable François Hollande qui pour l'instant gère prudemment l'économie et habilement la situation politique : pas de combat idéologique comme celui des 35 heures à se mettre sous la dent, mais en revanche un climat de crise économique et sociale dans lequel le patronat est contraint de négocier, pied à pied, des avancées sur son grand sujet, celui de la compétitivité. Et donc à ne pas rompre le dialogue social dont Laurence Parisot s'est fait la championne.

   C'est que la situation s'est complètement inversée par rapport à il y a quatorze ans : la France a perdu du terrain sur les marchés extérieurs, les entreprises notamment les plus grandes ont délocalisé à tout va pour tenter de conserver leurs marges dans la mondialisation. Et la croissance surtout, a disparu et ne semble pas prêt de revenir de sitôt, dans un environnement très inquiétant quant à l'avenir de la zone euro. La stagnation de l'activité depuis presque un an et l'effondrement des marges des entreprises françaises est la principale source d'inquiétude de la présidente du Medef qui attend de la venue d'une dizaine de ministres lors de l'université d'été un discours plus offensif et plus rassurant de la part du gouvernement. (...)

   (...) C'est que depuis la campagne électorale, le patronat a le sentiment d'être le mal aimé, le bouc émissaire de la crise, et craint de voir le fossé avec l'opinion se creuser alors que les plans de restructuration se multiplient depuis le printemps dans tous les secteurs : l'automobile, l'aérien, la sidérurgie, mais aussi la banque, les télécoms et désormais la grande distribution avec Carrefour

   Alors que la gauche de la gauche pousse François Hollande à choisir une voie beaucoup plus radicale en légiférant sur les licenciements et les cessions d'usines, le Medef est dans une position délicate et attend du gouvernement des signes d'apaisement face à ce que beaucoup de patrons qualifient de climat anti-business. L'alourdissement de l'ISF, sans plafonnement, la taxation des hauts revenus supérieurs à 1 million d'euros à 75%, qui vise directement les chefs d'entreprise alimentent un vent de révolte au sein d'une frange du patronat qui voudrait bien en découdre avec le gouvernement, menace de quitter la France avec leurs comité exécutifs voire de délocaliser les sièges sociaux. (...)

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"Oui... Mitt... Nous-croyons-à-ton-fabuleux-destin..."


Audience applying makeup at lecture by beautician in Los Angeles, circa 1950

(Cette séance d'hypnose collective fonctionnait 
du tonnerre de D... Heu, pardon: elle marchait
très bien, Grâce à Dieu)

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Benoît Barvin

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