Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

samedi 29 septembre 2012

"Ce muezzin progressiste avait pris des cours de chant". Benoît Barvin in "Pensées ikonoklastes".

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Pensées pour nous-mêmes:

(LES HEURES NE DÉFILENT JAMAIS
COMME A LA PARADE)

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(Monsieur Hibou surpris dans son intimité gourmande)


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"Alors, comme ça, tu ne veux pas raquer
pour mon bon plaisir?
- Ben, heu, si vraiment vous y tenez..."


Les fonctionnaires 
qui vont raquer te saluent !
Courrier international

   (...) Se faire tirer le portrait en légionnaire, pourquoi pas ? Aux frais du contribuable, sans appel d’offre et pour 600 000 couronnes (70 000 euros), c’est plus discutable

   De fait, la commande du conseiller municipal conservateur Lars Ahlkvist laisse les médias suédois perplexes. L’élu de Hörby a commandé un tableau monumental de 5 mètres par six où il figurera à côté du Christ sous les traits d’un soldat romain. ”Au prix du mètre carré, ce n’est pas cher”, estime dans le Skånska Dagbladet M. Ahlkvist, qui destine l’œuvre à la mairie de la petite ville. 

   Le tableau est financé pour moitié par la municipalité, et pour moitié par l’office responsable du parc immobilier de la commune. Cette entité est accessoirement chargée de l’extension de la mairie, où trônera le tableau historique. L’artiste Johan Falkmann, qui se trouve être un ami de Lars Ahlkvist, percevra 380 000 couronnes. Son atelier (200 mètres carrés) et sa facture d’électricité sont pris en charge, le montant restant couvre les matériaux. (...)



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(Ce parti extrême adorait ces illustrations roboratives)




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"A part quelques mouches,
pas très vaillantes en plus,
on n'a plus rien, bande de gueux,
combien de fois il faudra
qu'on vous le dise, hein?"


Où sont passés les 1 000 milliards 
prêtés aux banques européennes ?
THIBAUT SCHEPMAN

   (...) La BCE ne communique pas sur l’usage de ces milliards prêtés. Contacté par Terra eco, la Fédération française des banques assure que ces données sont confidentielles. Elle consent simplement à rappeler que les crédits accordés par les banques françaises ont augmenté en mai 2012, afin de convaincre que ces fonds ont servi l’économie réelle. Pour comprendre où ces sommes sont passées, ne reste plus qu’à analyser ce qui a changé après ces prêts :

    1) Cet argent a-t-il fini dans les poches des Européens ? Non. La preuve, depuis décembre, les prêts aux ménages et aux entreprises ont ralenti, et ont même diminué en mai dernier dans la zone euro. Trop couardes, les banques ? « Les banques ont certes une aversion au risque élevé, mais il y a aussi une demande de crédit trop faible de la part des entreprises et des ménages », nuance Urszula Szczerbowicz, économiste au CEPII (Centre d’études prospectives et d’informations internationales). « Sans cette injection, des banques auraient fait faillite et le financement de l’économie réelle en aurait encore plus pâti », abonde Alexandre Delaigue, professeur d’économie à Saint-Cyr et co-auteur du blog Econoclaste.

  2) Cet argent a-t-il fini dans les poches des Etats ? En partie. Là encore, les données officielles manquent. Mais selon une étude de la banque JP Morgan, un tiers des sommes prêtées aux banques par la BCE auraient été prêtées ensuite aux Etats européens. Les banques auraient-elles fait une belle plus-value au passage ? « Ce n’est pas aussi simple », rétorque Alexandre Delaigue, « seules l’Espagne et l’Italie ont des taux à 3 ans (soit la même durée que le prêt accordé par la BCE, ndlr) plus élevés que 1% (soit le même taux d’intérêt que celui demandé par la BCE, ndlr). » Les banques ne pouvaient donc s’enrichir facilement qu’en prêtant massivement à l’Espagne et à l’Italie les fonds qu’elles avaient avant empruntés à la BCE. Et on ne peut pas dire qu’elles se soient ruées pour le faire.

   La forte hausse des taux d’intérêt des dettes des pays en difficulté et leur forte baisse dans les pays les moins en crise montre d’ailleurs que les investisseurs ont en fait privilégié les placements les plus sécurisés et non les plus rentables. Quitte parfois à perdre de l’argent. Des investisseurs acceptent même des taux d’intérêts négatifs pour mettre leur argent au chaud en prêtant à la France, au Danemark et au Pays-Bas.

   3) Le reste de l’argent aurait-il disparu ? Non. Aussi incroyable que cela puisse paraître, le reste des sommes prêtées est en fait revenu... à la BCE. Les statistiques tenues par l’agence Bloomberg montrent que les montants déposés par les banques européennes à la BCE ont augmenté brusquement en décembre et en février dernier (dates des prêts de la BCE), passant de 300 à 750 milliards d’euros.

   Et pourtant, la BCE ne rémunère quasiment pas ces placements à très court terme (le taux était de 0,25% jusqu’au 5 juillet dernier, il est désormais de 0%). Autrement dit, les banques acceptent d’utiliser des fonds empruntés à 1% à la BCE, en les plaçant à 0% au guichet de cette même BCE. Une situation ubuesque qu’explique la communication de la BNP : « Nous avons privilégié le financement de l’économie réelle grâce aux fonds du LTRO. Ensuite, comme dans toutes les banques, les excédents éventuels ont été replacés à la BCE. Cela permet de sécuriser ces ressources. »

   Les banques préfèrent donc là encore payer pour sécuriser leurs placements plutôt que de prendre des risques. Pourquoi tant de frilosité ? « Les banques savent qu’elles devront rembourser les prêts accordés par la BCE. Ce sont des liquidités qui ne sont pas considérées comme des capitaux. Le problème de manque de capitalisation des banques reste entier, celles-ci n’osent pas prendre plus de risques », analyse Urszula Szczerbowicz. (...)

Lire sur:


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Benoît Barvin (et Blanche Baptiste)

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