Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

lundi 26 novembre 2012

"Cet enfant aux yeux verts était plein de chlorophylle". Benoît Barvin in "Pensées pensées".

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Pensées pour nous-mêmes:

(LE TEMPS NE T'APPARTIENT PAS)

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(Miss Double-Gras 
présentant sa nouvelle collection)


(出典: pinaryolacan (xaginaから))

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"Mes intentions? Aller venger cette pauvre femme et...
quoi, je ne suis pas crédible. C'est parce que
je suis blonde, c'est ça?"


Guinée:
La trésorière du pays assassinée
Séni Dabo 

   (...) Dans la nuit du 9 novembre 2012, la directrice nationale du Trésor public, Aïssatou Boiro a été assassinée. Elle avait engagé une lutte contre la corruption et les détournements de deniers publics qui gangrènent ce pays d'Afrique de l'Ouest. (...)
   (...) Le message de ceux qui ont fait abattre cette dame de 58 ans est clair : on ne s’attaque pas impunément à leurs basses besognes. Et la défunte paie pour avoir démantelé un réseau qui avait essayé, en mai 2012, de détourner plus de 13 milliards de francs guinéens (1,5 million d’euros) de la Banque centrale de la République de Guinée. Cette opération mains propres avait mis au grand jour la cupidité et la prévarication auxquelles s’adonnaient certains cadres du Trésor public, du ministère des Finances et de la Banque centrale. 

   Apparemment, ceux qui se sont fait prendre à l’époque n’ont pas dit leur dernier mot. Mis sur la touche, licenciés, emprisonnés, bref, humiliés, ils rêvaient de prendre leur revanche sur ce Zorro en jupons qui a mis du sable dans leur couscous. Dès lors, celle qui a osé empêcher des fonctionnaires de tomber à bras raccourcis sur les deniers publics, s’était volontairement mise dans leur viseur. Malgré les menaces de mort dont elle était l’objet, rien n’a visiblement été fait pour la protéger. La preuve, c’est la facilité avec laquelle elle a été tuée par balles, en circulation, alors qu’elle revenait d’une réunion au ministère des Finances dont relève son service. (...)
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(Le chat en boîte, première génération...
Admirez la position précise du
regard et la pureté des lignes...)


(出典: mariusu (outerlimboから))

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"Ben... si vous mangez notre nourriture,
nous, on meurt de faim... et vous aussi,
qui nous mangez et qui... Ou làlà,
c'est philosophique, ce débat..."

Vous reprendrez bien 
un peu de steak d’herbe ?
René Didde
De Volkskrant 

   (...) Gjalt De Haan est exploitant agricole dans la Frise, province du nord des Pays-Bas. Il emploie 35 personnes pour faucher l’herbe, entretenir les bords des fossés et faire fermenter la biomasse. Au tout début de ce siècle, Gjalt De Haan a remarqué que les années fertiles engendraient un gigantesque surplus d’herbe : environ 1,5 million de tonnes. L’agriculteur s’est alors demandé s’il était possible d’utiliser cette ressource pour fabriquer des produits à forte valeur ajoutée : des fibres pour le carton, de meilleurs aliments pour les porcs… et pourquoi pas des produits alimentaires pour les êtres humains

   Du pur délire ? Pas du tout. Sept ans plus tard, des chercheurs de la société Nizo Food Research, à Ede, s’apprêtent à explorer de nouvelles pistes. Ils isolent notamment des protéines intéressantes comme la RuBisCO, une enzyme contribuant au processus de photosynthèse chez les plantes, pour les appliquer à l’alimentation humaine. “Nous disposons de la technologie nécessaire pour isoler les protéines de l’herbe et les utiliser dans des soupes, des sauces ou des desserts”, précise le chercheur Bart Smit. “Si nous parvenons à agglutiner la protéine et à lui donner une texture de viande, il n’est pas inconcevable que l’on puisse produire un jour un steak d’herbe”, ajoute René Floris, qui travaille égalementchez Nizo Food Research

   Tout a commencé par un test réalisé par Gjalt De Haan en 2006, avec entre autres des chercheurs de l’université de Wageningen et Courage, une plateforme d’innovation pour l’élevage de vaches laitières, dans la petite ville frisonne de Grouw. Si l’être humain ne peut pas consommer d’herbe, c’est parce que son système digestif n’est pas en mesure de décomposer correctement ces fibres végétales. Les acides aminés présents dans l’herbe ne peuvent donc pas être libérés pour contribuer par exemple à la construction des muscles. Un phénomène d’autant plus frustrant que les acides aminés contenus dans l’herbe sont parfaits pour les êtres humains. “Il y a un certain nombre d’acides aminés que nous ne pouvons pas fabriquer nous-mêmes. L’herbe les contient tous”,explique Johan Sanders, professeur d’agrotechnologie et de sciences de l’alimentation à l’université de Wageningen. (...)

   (...) Enfin, il y a le cas des êtres humains. “La protéine RuBisCO est plus nourrissante que le soja et se digère mieux sous forme de gélifiant dans les desserts, d’agent de texture dans les mousses et de stabilisateur d’émulsions dans les soupes”, reprend René Floris. La protéine de soja, que l’on utilise pour ces applications, doit souvent être complétée par des additifs. “Mais la protéine de l’herbe, la RuBisCO, fait le travail sans aucune aide.” Les prés verdoyants seront-ils bientôt fauchés pour produire des steaks d’herbe ? Les terrains de sport et les étendues d’herbe dans les parcs serviront-ils à fabriquer des yaourts compacts et versera-t-on le produit de la tonte de votre jardin dans la mousse au chocolat ? Pas du jour au lendemain, pense Hans Van Trijp, professeur de marketing et spécialiste du comportement des consommateurs à Wageningen. “Mais la RuBisCO va certainement gagner du terrain.”(...)
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Benoît Barvin (Avec le concours de Jacques Damboise)

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