Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

jeudi 27 décembre 2012

"Il se donnait des airs, ce phtisique, que c'en était ridicule". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet".

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Pensées pour nous-mêmes:

(LE SAGE ET LE NON SAGE
ONT LA MÊME MÈRE)

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"Mes super blindages sont au top!
Vous voulez toucher?"


ÉTATS-UNIS 
Le nouveau marché 
des cartables blindés
Courrier international

   (...) Il y a six mois, Amendment II a lancé sa première ligne de sac à dos blindés : en apparence, rien ne les différencie des autres cartables des millions des écoliers américains. Sauf qu'ils sont équipés d'une armure dernier cri en nanotubes de carbone, destinés à protéger les enfants sans défense des balles d'un tireur fou, dixit la société. Prix de ces cartables de commando : comptez environ 300 dollars (plus les frais de livraison). Pas de quoi effrayer les Américains, qui ne comptent pas pour leur sécurité. Surtout depuis le 14 décembre. "Depuis le massacre de Newton (...), les ventes ont crevé le plafond", explique Mother Jones. En une semaine, la société aurait vendu trois fois plus de sacs à dos qu'elle n'en vend habituellement en un mois. 

   Un véritable engouement dont Amendment II n'est pas la seule à vouloir profiter. "Au moins une demi-douzaine de sociétés commercialisent des variations du sac à dos blindés, plusieurs d'entres elles jouant explicitement sur la peur que représente un éventuel nouveau Columbine [en 1999, cette fusillade survenue dans une école du Colorado avait fait 15 morts]", assure Mother Jones. Parmi elles, Bullet Blocker, LaRue, ou encore Black Dragon, dont le slogan est "en finir avec les victimes des tueries à l'école". Ces entreprises qui surfent sur la peur des parents américains proposent d'ailleurs déjà d'autres produits, comme la pochette d'ordinateur blindée (à utiliser comme bouclier au moment opportun) ou la valise "bullet-proof". Le must ? Pour l'équivalent de 500 dollars, on peut même équiper son enfant d'un gilet pare-balle Centurion conçu par Amendment II, "léger et durable"...(Hem... et contre la c..., de quel blindage a-t-on besoin?) (...)


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(La machine à faire des blondes en pleine action)


(出典: classicmodels (deadgirlsから))

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(Nouveaux costumes de la Nouvelle Armée Hongroise)

Hussards Hongrois

(Admirons la finesse du tissu 
et la beauté de la coupe)

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HONGRIE :
Le gouvernement impose 
sa culture nationale

   (...) "Ne pas fermer sa gueule, ne pas pactiser" : le directeur du Théâtre national hongrois explique à la une du Magyar Narancs qu’il va continuer à prendre position dans leKulturkampf qui agite actuellement la Hongrie. Car Róbert Alföldi, dont le mandat courrait jusqu’en 2013, va être remplacé par Attila Vidnyánszky, un proche du gouvernement de Viktor Orbán, qui lui reprochait de ne pas assez représenter les valeurs nationales.

   En outre, depuis plusieurs mois, l’extrême droite critiquait son manque de patriotisme et dénonçait son homosexualité. “Mais alors, qu’est-ce qui n’était pas ‘national’ dans le théâtre d’Alföldi ?”, s’insurge l‘hebdomadaire libéral. “Et qui êtes-vous pour prescrire les valeurs nationales ? Qui êtes-vous pour douter des sentiments nationaux de quelqu’un ?"

   "En Hongrie, la conception du pluralisme diverge de celle que l'on a en Europe occidentale”, constate le quotidien de gauche Népszava : "On savait à l'avance qu'Attila Vidnyánszky deviendrait directeur du Théâtre national.[...] Dans des conditions normales, Róbert Alföldi aurait vraisemblablement eu la possibilité de poursuivre son travail réussi. [...] Mais les dirigeants ont veillé à placer des proches dans l'instance de neuf membres qui décide des postes de directeur. Voilà le problème".

   Mais pour le quotidien de droite Magyar Nemzet, le changement de direction imposé par le gouvernement est une bonne chose : "La nomination de Vidnyánszky va aider à faire comprendre le mot ‘national’ à ceux qui jusqu’à présent ne semblent pas vraiment de le comprendre…" (...)


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(Le sac de couchage sauvage,
- et mangeur de brunes-,
en pleine action)


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Benoît Barvin (et Jacques Damboise)

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