Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

samedi 12 janvier 2013

"C'est par une terrible erreur qu'on remplit cette fiole où se trouvait le gentil Génie d'huile bouillante". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet".

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Pensées pour nous-même:

LE SANG QUI COULE DANS TES VEINES
EST CELUI DE TES FRÈRES HUMAINS)

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"L'eau n'aime pas le plastique?
Je veux mon n'veu!"

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"L'eau en bouteille? Elle ne passera pas par moi!"


Bannir l’eau en bouteille ? 
En France, ça ne coule pas 
de source
( si on peut se permettre... 
jeu de mot débile, 
un peu, beaucoup, etc...)

   (...) Depuis le 1er janvier, la petite ville de Concord dans le Massachusetts a interdit la commercialisation des petites bouteilles en plastique. Pourquoi tant de haine contre la bouteille ? Parce l’eau en bouteille coûte 100 à 200 fois plus cher au particulier que l’eau du robinet. Et que sa production, son transport et son traitement ont un fort impact environnemental. « L’énergie nécessaire à produire, transporter, réfrigérer et se débarrasser d’une bouteille en plastique revient à la remplir au quart de pétrole », résume le quotidien suisse Le Temps. En France, l’Ademe (l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) a calculé que l’eau en robinet pourrait être 1 000 fois plus écologique que l’eau en bouteille. (...)

   (...) Concord n’est pas la seule à avoir banni le plastique. Avant elle, la commune de Bundanoon, en Australie était devenue mondialement connue en interdisant les bouteilles dès 2009. Ses 2 000 habitants ont désormais le choix entre l’eau du robinet et des fontaines où l’eau potable peut être consommée gratuitement. A eux de remplir des bouteilles réutilisables. En Italie, la vente est également interdite dans le Parc national des Cinque Terre. Aux Etats-Unis, l’association « Ban the Bottle » (« Interdisons la bouteille ») recense les administrations et universités qui ont dit non à la bouteille.(...)

   (...) Des villes françaises pourraient-elles rejoindre ce réseau de villes hostiles au plastique? « Je suis extrêmement dubitatif », assure Arnaud Charvin, avocat associé au cabinet Fidal et spécialiste du droit des collectivités. « A titre principal, c’est le préfet qui réglemente la commercialisation des eaux en bouteilles. Celui-ci ne peut retirer des bouteilles à la vente qu’en cas de risque pour la santé publique. Le seul fait que la consommation d’eau en bouteilles entraîne des frais ne peut motiver une interdiction, car cela entraverait le principe de liberté (?) du commerce », avance l’avocat.

   Il faudrait en fait une loi pour donner de tels pouvoirs au préfet ou au maire. A l’instar de la loi du 21 juillet 2009, qui permet au maire d’interdire la vente d’alcool à emporter sur le territoire de sa commune après 20 heures. Mais un tel projet n’a jamais été esquissé. Les débats sur le sujet à l’Assemblée nationale montre que les solutions évoquées ne prévoient jamais une interdiction. On préfère imputer une partie des coûts de gestion des déchets aux producteurs d’eau en bouteille, et sensibiliser les Français à la consommation d’eau du robinet. (...)

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"Nous sommes les Super Women!
- Grrr...
- Zut, je me suis cassé un ongle..."

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"Hell and Devil! La Dame de Fer!"

Une dame de fer à Séoul
 Martine Bulard

   (...) Une femme à la tête d’un Etat qui compte — le cinquième d’Asie. Chacun pourrait s’en réjouir si Mme Park Geun-hye, élue présidente de la République de Corée (Sud), n’avait revendiqué comme modèles, tout au long de sa campagne électorale, Mmes Margaret Thatcher (l’ex-patronne du Royaume-Uni, championne de la privatisation et de la chasse aux syndicats) et Angela Merkel (l’actuelle « gant de fer » de l’Allemagne). Au nom, bien sûr, d’un retour à la croissance (2 % en 2012 contre une moyenne de 5 % à 6 % au cours des dernières années).

   Au terme d’un scrutin qui a connu une participation exceptionnelle (75,8 % ; 12,8 points de plus qu’en 2007), Mme Park l’a emporté sur son adversaire de centre gauche Moon Jae-in. Fille de l’ancien dictateur Park Chung-hye, arrivé au pouvoir après un putsch en 1961 et assassiné en 1979, Mme Park a cherché à prendre quelques distances avec les crimes commis par son père, dont M. Moon a connu les geôles. Mais comme l’expliquait un haut responsable sud-coréen récemment, au moment où la croissance s’essouffle, où les inégalités explosent et la précarité s’étend, « les gens ne gardent en mémoire que le décollage économique ». Mme Park a réussi à faire oublier qu’elle appartenait au Parti de la nouvelle frontière, celui dont est issu le président sortant M. Lee Myung-bak, entrepreneur flamboyant porté aux nues par les médias en 2007 et qui s’est rapidement dégonflé comme une baudruche.

   Selon les premiers sondages à la sortie des urnes, les plus de 50 ans auraient massivement voté pour Mme Park, tandis que les moins de 30 ans ont plutôt choisi le candidat démocrate, longtemps au coude à coude. Ce sont les problèmes intérieurs qui ont surtout mobilisé les électeurs — davantage que les questions de relations extérieures. Même le tir de la fusée nord-coréenne, quelques jours avant le scrutin, n’a pas semblé perturber le vote. Il faut dire que les deux candidats avaient indiqué qu’ils entendaient, contrairement au président sortant, renouer sous une forme ou une autre les relations avec le voisin du nord. (...)
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Benoît Barvin

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