Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

vendredi 25 janvier 2013

"L'écrivaine Françoise Sangan conduisait aussi sans chaussures". Benoît Barvin in "Pensées pensées".

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Pensées pour nous-mêmes:

(LE CIEL SE REFLÈTE AUSSI
DANS LES YEUX DE TON ENNEMI)

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"Je vous en prie... Pour manger... Je vous offre mon petit,
tout chaud, tout mignon... Mais j'ai besoin d'une noisette...
Une simple noisette... A votre bon coeur!"



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"Bon, si je comprends bien, vous voulez que je détruise
ces jolies ruines romaines, c'est ça?
- En gros, oui..."

Bodybuilder acteur peplum Steve Reeves 
sur le tournage des Travaux d'Hercule 1959
domvog51.sportblog.fr

Une fois de plus, Dan Brown 
choisit "l'Italie qui fait vendre"
Massimo Gramellini 
La Stampa 

   (...) Après avoir visité la Rome des papes et le monde ésotérique de Léonard de Vinci, voilà que Dan Brown, pour son nouveau roman policier, a choisi d’aller faire un tour dans les ruelles de Florence et les pages infernales de Dante. Dan Brown n’est probablement pas un maître du style, mais c’est le maestro incontesté du chiffre d’affaire (ben, comme un "bon" n'américain, non?)


   Si à chaque fois ou presque qu’il publie un roman il met l’Italie en toile de fond, c’est parce qu’il sait que l’Italie fait vendre dans le monde entier. Pas l’Italie d’aujourd’hui, naturellement, médiocre et banale banlieue de l’Occident. Mais l’Italie du passé : les villes d’art de la Renaissance et de la Rome antique. Les deux seules périodes de l’histoire où nous avons été les locomotives de l’humanité. 

   Ceci étant dit, surgit une question, obsédante : pourquoi, si l’Italie fait vendre, ce sont toujours les étrangers qui en profitent ? Pourquoi les mythes du passé italien fascinent les écrivains et les cinéastes étrangers et pas les nôtres ? (...)


   (...) Même l’écrivain et archéologue Valerio Massimo Manfredi, malgré quelques incursions dans la romanité, préfère mettre Ulysse ou les Grecs d’Alexandrie au centre de ses propres sagas. Si la tombe du général romain qui a inspiré Gladiator, découverte il y a trois ans le long de l’avenue Flaminienne, se transforme en une attraction touristique, ce sera grâce aux associations étrangères qui sont en train de rassembler les fonds nécessaires à la restauration, sous les yeux de notre impuissant ministre de la Culture - qui, en Italie, devrait compter autant que le roi du pétrole en Arabie saoudite mais qui est considéré par la plupart des gens comme un acteur de série B. 


   Mais ce refus obstiné de donner au monde entier l’image de l’Italie qui plait au monde entier ne regarde pas seulement les artistes et les hommes politiques. Il nous concerne tous. Un bon psy trouverait là un excellent sujet d’analyse. Sur son divan s’allongerait une nation entière qui refuse fièrement d’être telle que les autres la voient et qui désire au contraire de toutes ses forces se conformer au modèle global, se condamnant ainsi à la marginalité. 

   Peut-on me dire pourquoi le passé, qui fascine et stimule la curiosité et l’admiration des touristes chinois et des auteurs de bestsellers américains, nous laisse-t-il aussi indifférent ? Pourquoi refusons nous d’être le gigantesque musée à ciel ouvert, enrichi de restaurants et de boutiques à thème que le monde souhaiterait que nous soyons ? Une presbytie existentielle, peut-être. (...)

Lire sur:


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"Allez, Lance, avouez que vous vous êtes drogué
et que vous regrettez... Il y va de votre...
hem... crédibilité"


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"Piètre coureur qui ne dit qu'une partie de la vérité
qui est un Tout Indivisible..."
Nom japonais : KAME SENNIN 
Signification : Il ne s'agit que d'un surnom, 
traduit du japonais "Kame Senin" (maître des tortues). 
Le vrai nom de Tortue Géniale est "maître Mutenroshi". 
Mutenroshi était un grand maître en arts martiaux.

(La tortue, renversée, 
agite ses papates en vain)
Pcc Jacques Damboise

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« Armstrong est un despote à la renverse 
qui s’agite mécaniquement »
Clément Guillou 

   (...) Il faudra attendre pour savoir si Lance Armstrong a séduit les Américains lors de son interview avec Oprah Winfrey, mais on sait déjà qu’il n’a pas convaincu la presse. Les analyses de son interview publiées sur les sites internet américains sont très négatives sur la prestation du Texan, dont on pointe l’absence de remords et les nouveaux mensonges.

   « Il n’a pas regardé une seule fois la caméra et dit, simplement : “Je suis désolé” », relève Juliet Macur du New York Times. (...)

   (...) La journaliste, spécialiste de l’affaire US Postal, estime qu’Armstrong « n’a pas pu s’empêcher de se battre », de minorer la complexité de son programme de dopage ou son rôle majeur dans son organisation. Il a pris de l’EPO ? Oui, mais « pas beaucoup ». De la testostérone ? « Sûrement que j’en manquais » (après son cancer).

   Ses contradictions, sur ses contrôles positifs ou son caractère tyrannique, ont aussi ôté toute sincérité au témoignage, juge Macur. Par moment, « il a semblé faire preuve d’humilité » mais ça ne s’est pas traduit par des excuses auprès de celles qu’il avait insultées : la masseuse Emma O’Reilly, qu’il a un jour traitée de prostituée et d’alcoolique, et la femme de son ex-coéquipier Betsy Andreu. (...)

   (...) Pour sa collègue Alessandra Stanley, le plus effrayant dans l’interview d’Armstrong est qu’il a semblé aussi froid en disant la vérité qu’en mentant durant toutes ces années. « Oprah Winfrey n’a pas percé son armure », regrette la journaliste du New York Times.

   « Armstrong a dit ce qu’il y avait à dire mais l’interview était étrangement pauvre en énergie et en émotions. La franchise n’est pas la catharsis. Sa confession ne tenait pas qu’au sport, elle était censée être un moment charnière fait d’amour perdu et de trahison. »

   Le Wall Street Journal retient les aveux d’un Armstrong « parfois timide et anxieux ». Avec l’interrogatoire mené par Oprah en début d’interview, « ça semblait terminé avant même que ça n’ait vraiment commencé. »

   Dans une analyse au lance-flammes, Bonnie Ford, d’ESPN, démolit Armstrong, ses techniques d’intimidation, son mensonge aux malades du cancer et sa prestation jugée pathétique : « C’était désespéré, et de longs moments de (l’interview) allaient de l’insincère à l’incroyable. Il y avait bien trop de défiance et de déni des preuves, de refus des responsabilités pour y répondre en un seul article. [...]

   Armstrong est un despote à la renverse, une statue que l’on a enlevée de son piédestal mais dont les pieds s’agitent mécaniquement dans les gravats. » (...)

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Benoît Barvin

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