Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

vendredi 22 février 2013

"Ce pointillé avait du mal à s'affirmer". Jacques Damboise in "Pensées contrites".

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Pensées pour nous-mêmes:

(LE MAÎTRE EST UN ENFANT
QUI N'A PAS DE MAÎTRE)

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"Personne ne mange... ra...
mon... cheva... ronronron...
- Ca y est, les gars...
Il dort. On peut y aller..."



De la viande de cheval 
pour les pauvres d’Europe
NRC HANDELSBLAD 
AMSTERDAM

   (...) C’est en Irlande et au Royaume-Uni que le problème a commencé : on a trouvé de la viande de cheval dans des burgers au boeuf, qui plus est dans des pays qui adorent les chevaux. Mais maintenant, le scandale alimentaire prend une dimension européenne. Si l’on trouve de la viande de cheval dans des produits des rayons irlandais et britanniques, celle-ci pourrait bien provenir d’abattoirs situés dans d’autres parties de l’Europe.

   Comme à l’époque de la bactérie EHEC en 2011, tout le monde s’est aussitôt montré du doigt. L’industrie européenne de la viande représente un marché qui se chiffre à des milliards : aucun pays ne tient à se voir reprocher d’avoir trempé dans la magouille. L’Irlande montre les Polonais du doigt, les Polonais nient. La Suède accuse la France.

   La France soupçonne Chypre, la Roumanie, de même que les Pays-Bas, de traiter des lots de viande mal étiquetés. Cette viande serait ensuite arrivée dans les usines irlandaises et britanniques de transformation de la viande. Qui livrent leur viande, entre autres, à Findus, société qui vend des plats cuisinés surgelés au Royaume-Uni, en Irlande, en Suède, en Norvège, en Finlande et en France.(...)

   (...) “Le problème s’étend à toute l’Europe” a averti dès vendredi dernier Alan Reilly, de la Food Services Authority, l’instance irlandaise chargée de veiller à la sécurité alimentaire. Hier, Owen Paterson, ministre britannique de l’Agriculture, a parlé d’un “complot criminel international”. (...)

   (...) “Mais le vrai problème est le suivant : comment se fait-il qu’il y ait eu de la viande de cheval dans des burgers de bœuf ?” demande Elizabeth Dowler, professeur de diététique à l’Université de Warwick. Elle répond elle-même à la question : “parce qu’il faut qu’ils restent le moins cher possible”. Les burgers en question coûtent chez Tesco et Iceland 13 pence (15 centimes d’euros) l’unité, les lasagnes surgelées de Findus sont vendues généralement 1,60 livre sterling (1,35 euro) les 350 grammes.

   Les prix de l’alimentation ont augmenté de 26 % au Royaume-Uni ces cinq dernières années. En Irlande, la hausse est certes moins prononcée, mais la crise a fait baisser le pouvoir d’achat dans le pays.(...)

   (...) Le prix du steak a aussi augmenté. Ce matin, au marché de la viande de Smithfield à Londres, un kilo valait au maximum 770 pence (7,70 livres sterling, soit 9 euros). En février 2007, il était à 560 pence. “Pour faire baisser le prix de la viande, on la complète, et pas toujours par de bonnes protéines”, dit le professeur Elizabeth Dowler. Et le prix de la viande de cheval est inférieur d’un cinquième à celui de la viande de bœuf. Elle doute sérieusement que l’on utilise une “viande de qualité”.

   “Les gens qui sont touchés sont ceux qui ont peu d’argent et beaucoup d’enfants. Ceux qui n’ont pas les moyens de se payer un burger de meilleure qualité ou d’aller chez un boucher et de faire eux-mêmes leur viande hachée, et qui réagissent aux offres du type 3 pour le prix de 2”, dit-elle. “C’est un problème de pauvreté”.

   Elle pense que le consommateur a conscience de ce qu’il achète. “Il ressort de mon enquête sur les familles à faibles revenus que les gens savent que ce qui est bon marché ne vaut rien, et c’était déjà le cas avant la crise. Mais ils n’ont souvent pas le choix”. Elle doute en revanche que les consommateurs sachent vraiment comment on fabrique des produits alimentaires. “L’histoire de l’enfant qui pense que le lait sort d’un carton de lait est trop facile. Mais a-t-on vraiment idée du fonctionnement de l’industrie laitière ?”(...)

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(Avec son épouse, les discussions concernant
l'art dégénéraient toujours)


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« La grande malice des uns 

est le plus souvent faite de la stupidité des autres. »
Henri Maret 

http://www.evene.fr/citations/mot.php?mot=stupidite

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"Le management, ça me connaît"


nairaland.com

La stupidité 
comme mode de management
(de toute société?)
Sophie Péters 

   (...) Voilà une étude qui devrait pousser les managers à s'interroger. Un rapport rédigé par les professeurs Andre Spicer (de la Cass Business School, qui fait partie de l'université City University de Londres) et Mats Alvesson (de l'université de Lund, en Suède), suggère que la culture au sein des entreprises de services financiers décourage les employés d'utiliser l'ensemble de leurs capacités intellectuelles..... Cela signifie que des questions importantes ne sont pas posées et que les oublis qui en résultent peuvent aboutir à des scandales comme la manipulation du LIBOR.

   Dans « A stupdity-Based Theory of Organizations », ces deux professeurs vont jusqu'à indiquer que la série de scandales qui a frappé le monde de la finance en 2012 peut être attribuée à une culture largement répandue de la « stupidité fonctionnelle ». Des entreprises au sein desquelles la connaissance prime, comme les banques, ont développé une culture prônant l'attitude « N'y réfléchissez pas, faites-le. ». Réfléchir trop longuement à des difficultés et poser des questions gênantes sont des attitudes systématiquement découragées. (...)

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Benoît Barvin

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