Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

lundi 4 février 2013

"Le Petit D'Jisus prétendait être un lointain cousin du fameux Christ". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet"

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Pensées pour nous-mêmes:

(LE MAÎTRE N'EST PAS L'EXEMPLE.
IL N'EST QU'UN EXEMPLE)

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"T'y arriveras jamais, qu'ils m'ont dit, t'es trop parano, 
t'as trop d'traumatismes dans la tête...
J'm'en fiche, j'veux quand même essayer!"



Comment nos traumatismes 
s'inscrivent dans nos gènes
Ariane Giacobino
Médecin généticienne

   (...) L'effet des traumatismes sur le génome, via l'épigénétique, semble bien démontré: ces modifications épigénétiques, qui affectent le fonctionnement des gènes sans passer par des modifications de leur séquence ADN, auraient pour cible certains gènes impliqués entre autres dans la gestion du stress, la réactivité aux évènements ou la régulation des émotions.

   Vulnérabilité accrue au développement de troubles psychiatriques en découlant, signes d'anxiété, ou autres manifestations de mal-être. Comme d'autres facteurs environnementaux, le stress ou le traumatisme psychologique pourraient donc avoir des conséquences biologiques. De là, des traces, des marqueurs biologiques, sous-jacents aux symptômes?

   Diverses cohortes de personnes ayant vécu des stress majeurs, comme des militaires, des enfants exposés à des situations dramatiques, des victimes de catastrophes naturelles, ou de guerres ont été investiguées pour définir la présence de modifications épigénétiques, dans des gènes spécifiques, par comparaison avec des individus n'ayant pas subi ces stress.

   Ces études rapportent des différences notamment dans des mesures de méthylation de l'ADN, une des modifications épigénétiques les mieux connues à l'heure actuelle, pour divers gènes exprimés dans le cerveau (gènes du transporteur de la sérotonine SLC6A4, du récepteur aux glucocrtocoïdes NR3C1, du facteur neurotrophique BDNF, par exemple), pour d'autres régions répétitives du génome, ou même pour des gènes liés aux fonctions immunitaires. Ainsi, des mesures de laboratoire, sur de l'ADN extrait de salive, sang, ou autre, semblent pouvoir permettre de quantifier la méthylation de l'ADN des gènes en cause, permettant d'établir un lien avec le stress vécu. Et cela, même des années plus tard. (...)

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"Bon... Qui est le père?
- ...
- Je répète ma question, qui est...
- Inutile. Nous sommes tous et toutes 
le père et la mère de cet enfant..."

Georges de La Tour 

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"Qui a dit qu'on était plus violents que 
de sale métèques sud-américains? Qui?"


Washington plus dangereuse 
que le Mexique tout entier
Andrés Oppenheimer 
El Nuevo Herald

   (...) Une étude intitulée "violences armées dans les villes des Etats-Unis, comparatif avec les pays les plus violents du monde" et dirigé par Richard Florida, gourou du développement urbain et professeur à l'université de Toronto, comprend une carte révélant des statistiques étonnantes sur l'ampleur du problème aux Etats-Unis.(...)

   Alors que la presse étasunienne publie chaque jour des articles terrifiants sur les violences au Mexique, où la criminalité liée aux cartels de la drogue a fait plus de 60 000 morts au cours des six derniers années, la majorité des grandes villes américaines affiche en réalité des taux d'homicides par armes à feu bien supérieurs. Et comparé à Washington D.C., à La Nouvelle-Orléans, à Detroit, à Baltimore ou à Miami, le Mexique ressemble à la paisible Suisse, en témoignent cette litanie de chiffres fournis par l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (UNODC).

   - Le taux d'homicides par arme à feu à Washington D.C. est de 19 pour 100 000 habitants, soit près de deux fois plus qu'au Mexique (à 10 pour 100 000) et juste au dessus du Brésil (à 18).

   - La Nouvelle-Orléans, avec 62 meurtres par armes à feu pour 100 000 habitants, affiche un taux qui rivalise avec celui du Honduras, pourtant le pays le plus violent au monde avec 68 morts pour 100 000 habitants.

   - Detroit, à 36 meurtres pour 100 000 habitants, se place devant la Colombie, pays pour lequel le Département d'Etat américain émet régulièrement des "avertissements aux voyageurs", tout comme le Mexique d'ailleurs.

   - Même New York, où le taux d'homicides par armes à feu a considérablement baissé pour s'établir à 4 pour 100 000 habitants, reste encore devant l'Argentine (à 3 pour 100 000).

   "Les chiffres sont ahurissants, déclare Richard Florida. De nombreuses grandes villes des Etats-Unis ont un taux d'homicides par armes à feu comparable à celui des pays les plus violents de la planète." (...)
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Luc Desle

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