Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

vendredi 29 mars 2013

"Ce dépendeur de douilles s'était trompé de métier". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet".

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Pensées pour nous-mêmes:

(LE MÉCHANT EST COMME UN FRUIT MUR.
IL TOMBE TOUJOURS TOUT SEUL)

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"T'es pour ou contre la viande industrielle?
- Gargl... C'est quoi... Gargl... la bonne réponse?"

Les mangeurs de viande industrielle 
plus exposés à une mort prématurée
Audrey Chauvet

   (...) Manger des saucisses tue. Si l’on en croit une étude parue dans la revue BMC Medicine, les gros consommateurs de viandes et charcuteries industrielles auraient 44% de risques de plus que les autres de mourir prématurément. La consommation de saucisses, jambons, bacon, hamburgers et autres boulettes augmenterait le risque de mourir d’une maladie cardiovasculaire de 72% et de développer un cancer de 11%.(...)

   L’étude, réalisée sur 448.568 personnes durant douze ans dans dix pays européens, révèle que 3% des décès prématurés dans le panel auraient pu être évités en réduisant la consommation de ces viandes transformées à moins de 20g par jour. A l’inverse, les risques de morts prématurées s’accentuent au-delà de 160g de bidoche par jour.

   Toutefois, les chercheurs n’ont pas d’explication claire au lien entre charcuterie et maladies: bien sûr, ces aliments gras et salés sont connus pour ne pas être les meilleurs amis de nos artères, mais les arômes, conservateurs et autres substances ajoutées aux produits industriels pourraient également favoriser l’apparition de cancers. D’autre part, la consommation de ces produits tout préparés est souvent révélatrice d’un mode de vie et d’un niveau de revenus qui peuvent jouer en défaveur de la santé. La consommation de tabac et d’alcool pourrait aussi perturber les résultats. (...)


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(La main qui avait giflé le Président
du Conseil Européen s'empressa
d'aller laver ses doigts, empuantis)


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"Changé de stratégi?
Ahaha... Vous être un
rigolo, vous..."

Herman Van Rompuy


CONSEIL EUROPÉEN :
On ne change pas une formule qui échoue
PresseuropIl Sole 24 Ore, 
Ziarul Financiar, Les Echos

   Le Conseil européen du 14 mars, consacré à la croissance, a été un nouveau “sommet prévisible”, constate Il Sole-24 Ore. Malgré les mauvais indicateurs sur le chômage et la production, et les manifestants anti-austérité venus de toute l’Europe jusqu’à Bruxelles, remarque le quotidien,

   Ce fut business as usual dans le palais. Les conclusions sont pré-définies : un peu de flexibilité dans les règles anti-déficits, et en avant toute vers la réduction du chômage des jeunes, la mantra du moment. [...] Pas de coup d’éclat, ni de surprise. Comme si l’Europe n’agonisait pas dans la récession pour la deuxième année consécutive. [...] Il faudrait un peu d’imprévu teinté de génie, une volonté commune inhabituelle pour ramener l’Europe hors du tunnel de la crise avec moins de bavardage et quelques mesures concrètes.

   “L’Europe est condamnée à poursuivre sur le chemin de l’austérité, ouvert par Berlin pour sortir l’Union européenne de la crise”, renchérit Ziarul Financiar.C’était évident depuis que l’Allemagne a affiché un budget exemplaire, qui promet le plus bas déficit de ces 40 dernières années”, ajoute le quotidien roumain :

   le prix à payer est douloureux pour toute l’UE : chômage des jeunes un peu partout, récessions ahurissantes dans tous les pays durement frappés par la crise...Et, de plus, Berlin suit le même chemin, en demandant que l’expression “assainissement budgétaire”, autrement dit l'austérité orientée vers la croissance, soit mentionnée pas moins de 4 fois dans les conclusions du sommet !

   Depuis la signature du Pacte de croissance en juin dernier, “les choses n’ont guère avancé” déplorent également Les Echos. Le quotidien économique rappelle notamment que les “project bonds”, “ces financements obligataires créés pour soutenir de grands projets d’infrastructures – restent encore dans les limbes, alors qu’une première phase aurait dû débuter en octobre dernier”.

   Les Echos voient pourtant un espoir à l’issue de ce Conseil européen en demi-teinte, en particulier parce que “la France et l’Italie ont obtenu de leurs partenaires un peu de mansuétude” concernant les déficits publics :

   Certaines de leurs demandes [ont été] reprises dans les conclusions du sommet. Paris a ainsi vu d’un bon oeil la mention dans le texte final de “la nécessité d’un assainissement budgétaire différencié, axé vers la croissance” [ce qui] ouvre la voie à une certaine souplesse dans l’application du retour sous la barre des 3% de déficit [...] De son côté, l’Italie a poussé pour que le texte de conclusion reconnaisse le statut particulier des investissements publics d’avenir dans le calcul des déficits. (...)


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Benoît Barvin

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