Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

lundi 18 mars 2013

"Il était mort à la Mort, l'Espoir". Benoît Barvin in "Pensées pensées".

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Pensées pour nous-mêmes:

(LE TEMPS NE SE MESURE PAS
IL SE DÉGUSTE)

Alphonse Mucha, Rotten

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« Un coeur noble ne peut soupçonner en autrui 
la bassesse et la malice qu'il ne sent point en lui. »
Jean Racine
(Esther)

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   3 années de vie, pour un blog, c'est à la fois beaucoup et peu. Certains ont atteint 10 ans et plus, d'autres arrivent péniblement à finir l'année de leur création.

   "Tu Quoque Mi Amici" (Toi aussi mon ami) est né de l'exaspération de voir arriver, à la magistrature suprême, un nain politique ( "un pervers polymorphe", comme l'avait appelé un blogueur) qui considérait qu'être Président d'un pays n'était qu'un job. Ses propos ont très vite dérapé et la bande de bras cassés qui l'a entouré, aidé, soutenu, menti, craché son fiel, etc, a vite été insupportable.

   En 2008, après quelques articles, Benoît Barvin, qui faisait seul le blog à l'époque, découragé par l'impéritie du nouveau Pouvoir, a préféré tirer un trait sur des articles réguliers. Il a fallu attendre 2010 et la situation, de plus en plus pénible - les crachats sur les Pauvres, les mensonges devenus monnaie courante, le mépris à tous les étages, bref, une vision dantesque de ce "Cher Pays de notre enfance" que nous ne partagions pas -, il a fallu, donc, que les z'élites parisiennes se transforment en bateleuses de foire pour que "Tu Quoque" renaisse de ses cendres, encore chaudes. Benoît Barvin a été rejoint par une petite équipe et c'est fort de ce soutien que les pages se sont ajoutées aux pages, chaque jour, dans un enthousiasme mâtiné de tristesse - devoir se battre contre la bêtise crasse est toujours une défaite de la pensée...

   Et puis le blog a trouvé son rythme de croisière, il s'est transformée, enrichi, en gardant la Sainte Trilogie sur laquelle, dès le début, il avait été bâti: humour, ironie, détournements.


"Si vous aussi voulez goûter les fruits juteux de la Fantaisie,
venez rejoindre les pages de Tu Quoque"

Fairies, Florence Harrison



   Peu à peu, sans publicité, nous avons fait notre trou et sommes passés de 200 visites journalières à plus de 1000, ce qui nous a satisfait. Puis est arrivé l'éviction du petit homme (dont, déjà à l'époque, nous redoutions que ce ne soit que momentané) et avec lui, la haine s'est amoindrie, pour n'occuper que les petites consciences des battus et de leurs thuriféraires. L'audience de "Tu Quoque" a évidemment chuté, mais depuis de longs mois, nous ne pensions déjà plus de manière étroitement politique mais plus volontiers en termes philosophiques, sociologiques, voire de sagesse (désolé de nous hausser ainsi du col...). Nous avons continué notre petit bonhomme de chemin, plus tranquilles car nous n'étions plus sans cesse insultés et, pour la première fois depuis de trop longs mois, il n'y avait pas à la tête de l'état un Résident ignare et fier de l'être. 

   Depuis, nous avons multiplié les petites expériences (vidéos postées sur le blog, gifs animés, textes inédits de Benoît Barvin, le seul écrivain professionnel du groupe). Nous nous amusons à traquer l'étrangeté du monde, la beauté également de notre planète, via des entrevues musées sur le Net. Le but de "Tu Quoque" est toujours le même: instruire en s'amusant; toujours indiquer les adresses des blogs que nous utilisons; faire de ces pages des moments de plaisir un rien esthétique...

   Merci à toutes celles et tous ceux qui continuent à nous suivre et bonjour aux nouveaux-venus. Et que vive la création libre sur le Net!

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(Le Printemps sacré fera  refleurir l'espoir)

Koloman Moser, Ver Sacrum, 1898.

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L'équipe de Tu Quoque

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