Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

jeudi 4 avril 2013

"Elle était toujours en bonne santé, la Mort, hélas". Jacques Damboise in "Pensées inconvénientes".

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Pensées pour nous-mêmes:

(LE CHEMIN QUE TU EMPRUNTES
NE T'APPARTIENT PAS)

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"Maître Li a dit: L'argent est un fardeau,
le manque d'argent une calamité"


Divorce pour incompatibilité fiscale

   (...) S’il faut passer par un divorce pour payer moins de taxes, les couples de grandes villes comme Shanghai ou Nankin, dans le Jiangsu, n’hésitent pas. Dans ces deux villes, au début du mois, une nouvelle taxe sur les transactions de biens immobiliers a fait exploser le nombre de divorces, relate le Shanghai Daily. Tous les moyens sont bons pour ne pas payer cet impôt de 20 % sur la plus-value – qui ne s’applique pas sur la vente d’un bien acquis depuis plus de cinq ans s’il s’agit d’une résidence principale. 

   Pour les couples possédant plusieurs maisons ou appartements, la solution passe donc par un divorce et un partage des propriétés, avant la vente d’au moins l’une de celles-ci. A Nankin, par exemple, le taux de divorce a doublé en une seule journée, précise le Xiandai Kuaibao, le journal de la ville




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(Depuis toute petite elle aimait creuser des trous.
Ce soir, cet entraînement allait lui servir...)

twoseparatecoursesmeet:
Luella Logan working in the Yard, 1920s


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"Si je préfère l'image d'une banane à la banane
elle-même? Vous savez ce que j'en fais, moi,
de votre question?"


A L’ENVERS, 
LE RÉFLEXE DE PAVLOV FONCTIONNE AUSSI

   (...) On s’en souvient, l’expérience dite de Pavlov – une série d’expérimentations menées sur des chiens par le médecin russe Ivan Pavlov dans les années 1890 et 1900 – est constituée de deux phases méthodologiques : dans un premier temps, l’expérimentateur expose un chien à un stimulus neutre, comme par exemple le son d’une cloche, puis à une récompense (l’arrivée d’une écuelle remplie de victuailles). Au terme de cette première phase dite de conditionnement, l’expérimentateur se contente ensuite d’exposer l’animal au seul stimulus neutre. Résultat ? A l’écoute de la cloche, l’animal se met à saliver, anticipant l’arrivée du repas. Que s’est-il passé ? L’animal a associé la récompense (le repas) au stimulus neutre (le son de la cloche). Si bien que l’exposition au seul stimulus neutre suffit à déclencher l’évocation de la récompense.

   Mais ce processus fonctionne-t-il de façon inversée ? En d’autres termes, le chien de Pavlov est-il capable de penser à la cloche s’il reçoit d’abord de la nourriture ? Si le mystère demeure entier concernant les chiens, la réponse en revanche clairement positive pour les singes rhésus. Un résultat obtenu par une équipe de chercheurs belges et américains, publié le 20 mars 2013 dans la revue Neuron sous le titre « Dopaminergic Reward Signals Selectively Decrease fMRI Activity in Primate Visual Cortex« .

   Pour parvenir à ce résultat, le Pr. de neurophysiologie Wim Vanduffel et ses collègues ont mis en place une expérience structurée en deux phases, tout comme les expérimentations de Ivan Pavlov. Au cours de la première phase, les scientifiques ont projeté à des singes rhésus des images sur un écran, une projection qui était à chaque fois suivie d’une récompense constituée d’un jus d’orange. Une fois cette phase de conditionnement achevée, les chercheurs ont continué à donner des jus d’orange aux singes rhésus, mais cette fois, sans que ces récompenses soient précédées de projection d’images. Pendant ce temps, l’activité cérébrale des primates était enregistrée via imagerie à résonnance magnétique fonctionnelle (fMRI).

   Résultat ? Malgré l’absence d’images sur l’écran, le cortex visuel des singes rhésus s’activait toutefois. Qui plus est, les zones du cortex visuel qui s’activaient étaient précisément celles qui avaient été recrutées lors des séances de visionnage de la phase de conditionnement. Nul doute possible : les singes rhésus avaient bel et bien associé la récompense aux images projetées. (...)

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Luc Desle

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