Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

vendredi 12 avril 2013

"Il était plein de ressentiments ce qui lui donnait une drôle d'odeur". Jacques Damboise in "Pensées inconvénientes".

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Pensées pour nous-mêmes:

(SOIS L'AMI DU BONHEUR)

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"Moi, c'est dans les poings 
que j'ai mes décharges électriques!"


Inde : un soutien-gorge "taser" 
pour lutter contre le viol

NICOLAS GUÉGAN

   (...) Un soutien-gorge pour endiguer les viols en Inde, une drôle d'idée ? C'est en tout cas celle qu'ont eue trois étudiants (deux filles et un garçon) d'une école d'ingénieurs de Chennai, au sud de l'Inde, qui viennent de mettre au point un soutien-gorge quelque peu électrique. "Cette lingerie fine, dotée de capteurs de tension, peut envoyer des décharges de 3 800 kilovolts", assure Manisha Mohan, l'une des étudiantes à l'origine du projet, au Times of India. Mais que les femmes se rassurent : aucun risque que le dispositif ne se retourne contre elles.

   Derrière cette invention étonnante se cache un triste constat. En sortant de leur école pour jeunes filles, ces futures ingénieurs ont été confrontées à la dure réalité de la rue : "un monde cruel", où un simple "sourire" peut menacer "leur intégrité physique et leur pureté", explique Manisha. Les trois étudiants ont donc décidé d'agir. Et ce, afin que les femmes puissent "se défendre contre le harcèlement domestique, social et professionnel dont elles sont victimes", affirme Manisha. (...)


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"De quoi as-tu peur, mon Petit?
- De vieillir moche...
Et que des plus moches encore
usurpent mon identité pour défendre
des idées stupides..."


"EN CAS DE MALHEUR" de Claude Autant-Lara

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Elle:
"Mon Dieu... Il est moche...  
Je préférerais la fille sur ma gauche..."

Lui:
"Mon Dieu... Mais c'est une femme... Au secours!"


Mariage de masse de membres de la secte moon

Que va devenir la France 
avec tous ces gays et toutes ces lesbiennes? 
Esther Benbassa
Sénatrice EELV du Val-de-Marne, 
Directrice d'études à l'EPHE (Sorbonne)

   (...) Là, j'ai les oreilles qui tintent. J'entends mal ? Je rêve ? "Un enfant a besoin de dire 'maman'". "Les premiers mots d'un enfant sont 'maman'". Et c'est de cela que nous allons priver les bambins de couples gays. Allons, allons, nous aimons tous notre maman. Mais il faut se rendre à l'évidence : on peut avoir deux "mamans", deux "papas", et ça n'arrive pas que dans les familles homos. Les familles recomposées, c'est cela, et depuis longtemps déjà. Les enfants de couples gays ne verront donc jamais de femmes ? C'est ça qu'on veut nous faire croire ? Qu'ils n'auront, les pauvres, aucuns référents féminins et vice versa ? (...)

   (...) Les discours des anti-mariage-pour-tous tournent décidément parfois aux contes de fées pour enfants naïfs. Mais il y a pire aussi : "les homosexuels sont une communauté", "les parents homosexuels ne sont pas (= ne peuvent pas être) des parents comme les autres". J'en passe et des meilleures. On va jusqu'a décontextualiser Maurice Godelier pour lui faire dire le contraire de ce qu'il dit. D'autres, un peu plus à court culturellement, nous citent quelques vers ringards... La famille est sacrée. La filiation traditionnelle immuable. Le monde ne bouge pas. Pas eux, en tout cas. Pas la société française. Pas la leur, c'est certain.

   "Bioéthique", "courage", "généalogie lisible", on nous sert les plats les plus étranges et dans le plus étrange désordre. Tout ça pour sauver une défunte trinité : maman-papa-enfant. Tout ça pour flatter des électeurs. Ce sont les troupes de Frigide Barjot qui dictent leurs discours aux parlementaires de droite. On appelle cela démocratie. Comme l'a dit la Garde de Sceaux, elles ont fait "main basse sur la République". Frigide Barjot(1), dernière idéologue de la droite. On en est là. Quand la droite parle de décadence, elle sait de quoi elle parle.

   Moi, je n'ai rien contre le débat entre les pour et les contre. Mais là nous sombrons dans la médiocrité. Dans le vide argumentaire. Dans une répétitivité pathétique, qui cache mal, au fond, un certain manque de conviction. Je suis submergée de lettres d'insultes et de menaces, plusieurs de mes collègues aussi. C'est donc ça le débat démocratique ? Un pays où l'on a tant de mal à échanger et à débattre a-t-il un avenir? "Tout ce qui est moderne n'est pas bon." Oui, j'ai bien entendu cela. Insondable profondeur du propos. Comment allons-nous prendre le train de l'avenir ? (...)
Lire sur:

(1) Frigide Barjot, de son vrai nom Virginie Merle, grandit au sein d'une famille conservatrice de la bourgeoisie lyonnaise. Sa mère a été professeur au conservatoire de Lyon et son père directeur administratif de la clinique qu’il possédait.

   Après des études à la faculté de droit de Lyon III puis à Sciences Po, elle travaille à la communication du parti politique RPR. Elle se définit comme « une républicaine gaulliste viscéralement attachée à mon pays et à mes racines chrétiennes ».

   Virginie Tellenne est l'épouse de Bruno Tellenne, alias Basile de Koch, avec qui elle rédigeait des discours de l'ancien ministre de l'Intérieur Charles Pasqua. Elle codirige avec lui le groupe Jalons. Ils ont ensemble deux enfants : Bastien et Constance. Personnalité mondaine, elle fréquente depuis sa jeunesse avec assiduité divers lieux de la nuit parisienne, en particulier des cabarets gays.

   Le 12 mai 2011, elle publie chez Plon son autobiographie, "Confessions d'une catho branchée", qui relate sa conversion et son apprentissage de la foi.


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Benoît Barvin

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