Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

jeudi 11 avril 2013

"Satan, de prime abord, était quelqu'un de très chaleureux". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet".

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Pensées pour nous-mêmes:

(DANSE DANS LES ETOILES
EN GARDANT LES PIEDS SUR TERRE)

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"Qu'ils essaient de me donner...
Qu'ils essaient... Mon Donateur,
il n'est pas de ce monde..."

blogs.lexpress.fr

RUSSIE 
Les danseuses du ballet seraient offertes 
aux généreux donateurs...
C.C.

   (...) Le Bolchoï au cœur de la tourmente. Après l’agression à l’acide de son directeur artistique commanditée en janvier par l’un des danseurs du fameux ballet russe, une ex-danseuse l’a comparé dimanche à un «bordel géant», a rapporté mercredi ABC News.

   Anastasia Volochkova a révélé que ses ex-congénères étaient livrées aux désirs sexuels des riches mécènes du ballet lors de grandes fêtes organisées par ces derniers. Selon elle, tout refus de la part des danseuses pouvait avoir des conséquences sur leur carrière.

   Mais Anastasia Volochkova, renvoyée du Bolchoï en 2003 car jugée trop grosse, est une personnalité controversée en Russie. Citée par ABC News, la direction du ballet a réagi mardi en refusant de commenter ces «propos sales et absurdes». (...)


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"Hop! 
Si à l'Opéra de Paris on veut m'envoyer de l'acide...
Hop! J'évite! Hop! Je saute!"



Le Bolchoï  nie offrir ses ballerines 
aux donateurs riches

   (...) Ancienne étoile de ballet, Anastasia Volotchkova a fait sensation, dans un talk show russe, ce dimanche (31 mars 2013), en qualifiant le théâtre du Bolchoï de "bordel géant."

   La jeune femme a affirmé que certaines ballerines avaient été contraintes par la direction du théâtre d'assister à des parties fines organisées par ses plus grands bailleurs de fonds, parties qui se seraient terminées  au lit avec de riches hommes d'affaires. Elle a affirmé que certaines ayant refusé, cela pourrait avoir de fâcheuses répercussions professionnelles au sein du théâtre.

   Anastasia Volotchkova a été renvoyée par le Bolchoï en 2003, parce que la compagnie la trouvait trop "grosse".

   Le directeur général du Bolchoï, Anatoly Iksanov, a rejeté ces allégations, affirmant, selon les médias russes, "Je ne commente ni la saleté ni les non-sens."

   Hier, le porte-parole du théâtre, Katerina Novikova, s'est refusé à tout commentaire concernant des revendications internes qui ont agité la troupe. Ces revendications font suite à  l'attaque à l'acide qui a été commis sur le directeur artistique du théâtre en Janvier.

   En effet, Sergei Filin a été aspergé avec de l'acide sulfurique alors qu'il se dirigeait vers son immeuble, le 17 janvier 2013. Plus tard, la police a arrêté Pavel Dmitrichenko, un danseur du Bolchoï, et deux autres individus, pour avoir prétendument ordonné et réalisé cette attaque.

   Certains, dans le théâtre, pointent le doigt vers d'autres danseurs de haut niveau qui seraient accusés d'avoir fomenté cet attaque. La semaine dernière, cependant, plusieurs centaines d'employés du Bolchoï ont signé une lettre soutenant Pavel Dmitrichenko, lettre qui expliquait que son aveu lui aurait été extorqué.

   Rappelons que Sergei Filin a subi de graves brûlures au visage et qu'il est actuellement en convalescence dans un hôpital allemand où les médecins se battent pour sauver sa vue.

(Texte original traduit et reformaté par Nadine Estrella)


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(Cette électrice avait une manière bien à elle
de traiter les politiciens menteurs)

Audrey Hepburn

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"Vous donner à vous, les déposants? 
Sans contrepartie?
Mais n'est-ce pas déjà ce que nous faisons?"


Donner, 
c'est bon pour l'économie
Catherine Bernard

   (...) Donner? Dans une société marchande, où l'économie repose sur l'échange, pourquoi serait-il judicieux de donner? Voire d'ériger le don en véritable outil économique comme le propose l'auteur? N'est-ce pas même limite dangereux puisque que l'on risque ainsi de financer des projets sans intérêt?

   Eh bien figurez-vous que le don peut, dans certaines circonstances, se révéler plus rentable que l'échange monétaire. Précisons à ce stade que Jean-Michel Cornu ne s'intéresse pas à n'importe quelle forme de don: le seul don qui vaille, pour lui, est le don «désintéressé», autrement dit celui qui n'attend pas de contrepartie de la part de la personne à qui l'on a donné. Exit donc le mécanisme du don-contre don cher à Marcel Mauss: celui-là n'est qu'une forme d'échange décalé dans le temps et où les valeurs monétaires ne s'équilibrent pas nécessairement.

   Non: Jean-Michel Cornu parle bien du don sans réciprocité motivé seulement par le désir de rendre heureux, ou de secourir des personnes. Et cette forme de don remplit parfois des fonctions précieuses que l'échange monétaire, lui, ne sait pas satisfaire.(...)

   (...) Par exemple: c'est mathématique, le don ne crée pas, par définition, de dette. Rien n'empêche donc de multiplier les dons, sans pour autant mettre en cause la solvabilité à terme des personnes ou des groupes qui en profitent. Une façon, en quelque sorte, de remettre les compteurs à zéro. 

   Autre différence: dans l'échange, le vendeur et l'acheteur éprouvent chacun un besoin que la transaction satisfait simultanément. Quitte à ce que le vendeur use et abuse du marketing pour «créer» un besoin naguère inexistant chez l'acheteur. Le don en revanche est motivé par une seule chose: le besoin de celui à qui l'on donne. Il régule donc mieux la production de richesses, et se révèle plus efficace que l'échange en termes de répartition de ces richesses: elles peuvent circuler y compris chez les moins solvables.

   Enfin, le don peut créer de la valeur de façon illimitée: un petit don pour moi peut avoir une importance considérable pour celui qui reçoit. C'est bien du reste sur ce thème que pas mal d'ONG fondent leurs campagnes de collecte. Et c'est ainsi, aussi, qu'ont été mis au point des concepts comme le «pay it forward». Là, le don initial est bien désintéressé –le premier donateur ne reçoit rien en échange–, mais le bénéficiaire doit ensuite réaliser trois dons nouveaux, à trois personnes distinctes. (...)
Lire sur:

Jean-Michel Cornu, 
Editions Fyp

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Benoît Barvin

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