Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

dimanche 11 août 2013

"Dieu, dans son Infinie Sagesse, laissait les hommes s’entre-tuer". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet".

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Pensées pour nous-mêmes:

(LE MAÎTRE NE DOIT
JAMAIS SE SERVIR EN PREMIER)

Pcc Jacques Damboise

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rockysawyer.blogspot.com

Karl Malden 

   Né à Chicago d'une mère tchèque et d'un père serbe, Karl Malden exerce divers métiers après ses études mais embrasse dès 1934 une carrière d'acteur. Il s'inscrit au Goodman Theater puis part tenter sa chance à New York en 1937 et se produit dès lors régulièrement sur les scènes de Broadway. Mobilisé pendant la guerre, il doit interrompre ses activités (il apparaît toutefois, crédité avec son grade de caporal, dans le film de propagande américaine Winged Victory de George Cukor). Il revient ensuite sur les planches, travaillant sous la direction du metteur en scène Elia Kazan pour "All My Sons" d'Arthur Miller et "Un tramway nommé Désir" de Tennessee Williams.

   Après quelques apparitions au cinéma, Karl Malden participe tout naturellement à la version cinématographique signée Elia Kazan d'Un tramway nommé Désir en 1951 aux côtés de Marlon Brando et Vivien Leigh. Il remporte l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle pour le rôle de Mitch et voit véritablement sa carrière démarrer sur le grand écran. Il trouve d'autres personnages mémorables sous la direction de Kazan, en prêtre dans Sur les quais en 1954 (qui lui vaut une nomination à l'Oscar) et en mari de Carroll Baker dans Baby Doll en 1956. S'il tient le premier rôle du film Le Fantôme de la rue Morgue (1954), Karl Malden impose surtout son talent dans des rôles secondaires, mais sa présence rehausse l'intérêt du film dans lequel il apparaît, qu'il soit policier dans La Loi du silence d'Alfred Hitchcock (1953), hors-la-loi devenu shérif après avoir trahi Marlon Brando dans La Vengeance aux deux visages (1961), directeur de prison dans Le Prisonnier d'Alcatraz avec Burt Lancaster (1962) ou général dans Patton (1970), entre autres.

   Après être apparu régulièrement au cinéma pendant une vingtaine d'années (il a aussi réalisé un film de guerre avec Richard Widmark : La Chute des héros en 1957), Karl Malden entreprend une carrière à la télévision en 1972 en tenant l'un des deux rôles principaux (celui du sympathique et intègre lieutenant Mike Stone) dans la célèbre série télévisée Les Rues de San Francisco aux côtés de Michael Douglas (puis de Richard Hatch dans la cinquième saison). La série s'arrête en 1977 après cent-vingt épisodes. Karl Malden revient alors brièvement au cinéma et tourne une douzaine de téléfilms ainsi qu'une autre série, très éphémère celle-ci, Skag  en 1980. À noter qu'il reprendra le rôle de Mike Stone en 1992 le temps d'un téléfilm. Il apparaît également dans de nombreux spots publicitaires aux États-Unis pour la carte American Express.

   Karl Malden, qui n'a plus tourné depuis 1993 hormis une apparition dans un épisode de la première saison de À la Maison-Blanche en 2000, publie ses mémoires intitulés "When Do I Start" en 1997. Il s'était marié en 1938 avec Mona Greenberg : il s'agit de l'un des mariages les plus longs de l'histoire d'Hollywood.

   Karl Malden était, dans sa jeunesse, un ami proche d'Issur Danielovitch Demski, futur Kirk Douglas. Ils ont travaillé ensemble dans la même usine. C'est la femme de Malden, Mona, qui leur a suggéré leurs pseudonymes respectifs. Karl Malden, quant à lui, avait toujours déploré avoir dû changer de nom pour sa carrière et il insista (en vain) pour que son personnage dans Sur les quais porte le nom de Sekulovich.

   Il décède le 1er juillet 2009 de mort naturelle à son domicile de Brentwood (un quartier de Los Angeles).


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"- Je vous assure, Frida, il est NOR-MAL.
- Par la Sainte Vierge, je n'en crois pas
mes oreilles!
- Si, si... Un Résident normal, que je vous dis,
qui ment normalement, voilà tout ce que c'est...
- On me l'aurait dit que je ne l'aurais
pas cru..."
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"Alors, n'a-qu'un-oeil, que viens-tu faire ici?
- Vous savez bien, patron, que j'aime pas
quand vous m'appelez n'a-qu'un-oeil...
- Oeil crevé ça te conviendrait mieux?"
Deux photos tirées de "Le Fantôme de la Rue Morgue"

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"Tenez, Médéme... Ce gri-gri vous empêchera
de vieillir. Effet garanti.
- Je vous dois combien, Docteur?
- Très très cher, Médéme..."


Karl Malden et claudette Colbert in "Parrish".

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"Dis-moi, Marierke... Un oiseau il aurait pas déposé
un gros cadeau sur mon si beau crâne chauve?
- Ahaha... Toujours le mot pour rire, oncle Karl!"

"La colline des potences"  avec Maria Schell

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Jacques Damboise (dit le Maldeniste invétéré)

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