Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

jeudi 14 août 2014

"Son livre 'L'Etre et le Béant' lui ouvrit des perspectives inédites". Benoît Barvin in "Pensées pensées".

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Pensées pour nous-mêmes:

(VEILLE A CE QUE l'ARBRE DE LA
CONNAISSANCE DONNE DE JOLIS FRUITS)

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"Tieu est t'amour...
- Si vous le dites..."



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(Jeunes gens découvrant le plaisir
du voyeurisme)


Titeuf


KENYA
Education sexuelle : 
un projet de loi qui divise le pays

JOSEPHINE RAYNAULD

   (...) "Les adolescents ont des rapports sexuels, permettons-leur d'en avoir sans risque", titre Voices of Africa à l'occasion du débat controversé à propos du projet de loi sur la santé reproductive. Celui-ci stipule que le gouvernement mettra à disposition des contraceptifs et des services de planning familial incluant diverses options contraceptives, conseil, information et éducation pour les adolescents. 

   Une étude démographique réalisée en 2008 et 2009 a effectivement révélé que 11,5 % des filles et 22,3 % des garçons ayant moins de 15 ans ont des rapports sexuels. "L'idée que des filles et garçons aient une activité sexuelle pour le plaisir est dure à avaler pour beaucoup de parents africains. En voulant garder les jeunes chastes et purs, l'autre côté de l'histoire – celle du garçon qui rencontre une fille, celle des hormones violentes et des désirs charnels –, n'est jamais raconté", relate le site collaboratif. (...)

   (...) D'après son initiatrice, la sénatrice Judith Sijeny, le projet de loi vise à instaurer un cadre pour la protection et la promotion des droits et de la santé des femmes et des enfants. Selon Voices of Africa, "les personnes en faveur du projet de loi soulignent son potentiel de réduction de grossesses d'adolescentes et de gestion du contrôle démographique". 

   Le rapport de la conférence internationale sur la population et le développement a annoncé que le taux de fertilité au Kenya est estimé à 2,9 par an, comparé à 3,4 enfants par femme dans les années 1970 et 1980. L'accès à la contraception et au planning familial pour les femmes mariées, passé de 17 % en 1984 à 46 % en 2008, y est présenté comme un facteur décisif. 

   Ce projet de loi pourrait également contribuer à ralentir la propagation du sida. Le secrétaire du cabinet de la santé, James Macharia, a annoncé en juillet que le Kenya compte parmi les quatre nations enregistrant le plus haut taux d'infection au sida par an. (...)

   Les opposants au projet de loi, eux, sont "outrés par une clause qui permet aux enfants de moins de 10 ans d'accéder à des services de santé et des à informations sur la reproduction sexuée sans le consentement de leurs parents". Ces détracteurs accusent ainsi le gouvernement de favoriser l'immoralité.

   "Un projet de loi comme celui-ci permet aux jeunes de savoir que leur sexualité et leurs choix liés au sexe n'appartiennent qu'à eux. (...) Laisser le pouvoir de prendre ces décisions entre les mains des adultes et des parents expose les enfants aux abus de ces mêmes parents et de ces dits 'adultes'", opine Voices of Africa.

   Le site d'information All Africa ajoute de son côté que la disposition sur l'avortement a également provoqué des réactions mitigées. "Le projet de loi accorde aux mères enceintes le droit de recourir à l'IVG sans le consentement de leur mari dans le cas où leur vie ou leur santé serait en danger", explique le site, qui précise qu'en 2012 un rapport du centre de recherche sur la population africaine a déclaré 464 690 cas d'avortement. Ce rapport mentionne également que 13 % des décès maternels sont dus à des avortements dangereux. Le projet de loi pourrait ainsi "atténuer tous les autres problèmes qu'apporte une activité sexuelle non protégée et non informée", juge Voices of Africa. (...)


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Benoît Barvin

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