Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

jeudi 11 septembre 2014

"Il eût fallu que je m'inquiétasse de mes fautes de Français, mais je m'en battais le Troisième Oeil". Jacques Damboise in "Expressions de l'à-peu près".

***
Pensées pour nous-mêmes:

(L'HOMME QUI MARCHE
NE VOLE PAS)

***
"Envole-toi, petite France... Vas-y!
- J'essaie, Monsieur le Financier,
j'essaie..."




***
"Allez, mon Minou, il est temps
de te représenter...
- Oui, ma Biche..."



SARKOZY-COPÉ : 
LE RETOUR DES REVANCHARDS 

Raoul Fougax 

   (...) C’est une dépendance dont ne peut se désintoxiquer : La politique. Alors on trouve toujours une bonne raison pour en reprendre une dose. Et tant pis pour l'overdose. Nicolas Sarkozy fait partie de ces drogués, son retour annoncé n’est donc pas une surprise. Mais c’est un retour à risque. L'ancien président, contrairement à ce que l'on pensait, va revenir par le parti, soutenu par…. François Copé.

   L'ancien chef de l'État a prévu de se déclarer après la grande conférence de presse du locataire de l'Élysée, calée le 18 septembre. Histoire de prouver que l'opposant numéro un à François Hollande, c'est lui. « Nicolas Sarkozy a pris sa décision, le voilà en train de fixer les modalités de son retour », explique l'un de ses soutiens qui l'a rencontré dans sa permanence de la rue de Miromesnil. Depuis le 1er septembre, il reçoit beaucoup. La semaine dernière, il a vu, entre autres, Christian Estrosi, Guillaume Peltier ou Camille Pascal et cette semaine, Geoffroy Didier, Pierre Charon, Nadine Morano et bien d'autres encore. 

   Le retraité le plus actif de France, âgé de 59 ans, a décidé de reprendre du service pour "sauver l'UMP et la France". « Il a une idée très précise de la révolution des idées qu'il veut engager », convient un député UMP. Et surtout une ambition : refaire de l'UMP en miettes une véritable force politique en vue de la présidentielle de 2017. Avec quel projet ? Suspense. « Je ne sais pas ce que proposera Sarkozy. Mais il remettra à l'UMP ou au sein d'un nouveau parti rebaptisé une véritable démocratie interne », veut croire le maire de Nice Christian Estrosi.

   Le soutien de Copé ne va certes pas améliorer l'image de la politique. Cela fait rapprochement de revanchards, tout de même. Les révélations de la presse sur les fausses factures réglées par l'UMP, qui auraient servi à éponger certaines dépenses de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, avaient rompu la confiance, déjà fragile, entre les deux hommes: l'ex-président était persuadé que son ancien ministre et son entourage l'avaient «volé», tandis que les copéistes, eux, chargeaient le camp Sarkozy.

   Le député-maire de Meaux a appelé à soutenir Nicolas Sarkozy dans la course à la présidence de l'UMP. Il a fait passer le message aux élus qui lui sont restés fidèles. « Sur l'élection du futur président de l'UMP, même si je ne vais pas bien sûr m'engager dans cette campagne et que chacun est libre de ses choix, nous sommes dans l'attente de la décision de Nicolas Sarkozy. Je pense qu'être copéiste et soutenir Nicolas Sarkozy, c'est une démarche cohérente», a-t-il assuré « devant plus de 50 personnes », selon plusieurs élus UMP présents. Parmi eux, les députés Michèle Tabarot et Sébastien Huyghe, le maire d'Aulnay-sous-Bois Bruno Beschizza, ou l'ex-députée Valérie Debord. Une garde rapprochée que Copé souhaite réunir chaque semaine à l'Assemblée.(...)

   (...) Selon Libération, l'ex-président avait démarché émirs et milliardaires au Qatar, à Abou Dhabi et en Amérique du Nord, pour financer "Columbia", un projet de fonds d'investissements. L'ex-président comptait réellement abandonner la politique en 2012, pour "gagner de l'argent". Mais tout bascule le 19 février 2013. Stéphane Courbit, l'homme du projet, est mis en examen pour "escroquerie" et "recel d'abus de faiblesse" dans l'affaire Bettencourt. Le projet s'effondre. «Les investisseurs ont considéré qu'il y avait un risque et n'ont pas voulu l'assumer. En 15 jours, il est devenu évident que Columbia était mort », raconte un initié à Libé.

   Sarko retour forcé à la politique sans doute pas. Mais l’échec de l'homme d'affaires a peut-être contribué au retour politique d’un homme toujours poursuivi d’ailleurs par des affaires.


***
"Oh Mon Dieu...
Les déficits, toujours les déficits!!!"



***
Benoît Barvin

Aucun commentaire: